Gentle Waves
Tatsuhiro Suizu – Jane Norbury – Hiromi Kuboi
Extrait de l’exposition du 25 mai au 15 juin 2024
Nouvelle direction de la peinture japonaise
Extrait de l’exposition du 16 mai au 29 juin 2019
Accrochage de printemps
Extrait de l’exposition collective du 21 mars au 4 mai 2019
Dialogues avec les aînés
Peinture japonaise traditionnelle par deux jeunes peintres nippons
Extrait de l’exposition du 19 mai au 2 juillet 2016
Au Japon, depuis l’Antiquité, grâce à la nature, le phénomène de l’intuition est particulièrement apprécié ; il ne dépend pas de la logique et à chaque époque il a contribué à créer un sens esthétique. Visant un nouveau sens de la beauté, je recherchais un moyen de m’exprimer dans ce domaine de l’intuition. Comme indicateur de mon exploration, j’ai nommé ces œuvres « Khora ». Ce mot traduit un concept qui apparaît dans le Timée de Platon. Mon interprétation est que Khora représente comme un « lieu » pour une existence différente, un domaine contraire de la logique qui classe et organise les choses par la raison et le langage. Et, je crois que ce domaine est mutuellement accessible à la pensée orientale.
Il s’agit d’une série d’œuvres dans lesquelles les lignes du pinceau sont dessinées et superposées selon la technique orientale sur l’aluminium, lui-même issu de la modernité occidentale. J’exprime un nouveau domaine de l’intuition et son universalité, en incorporant et répétant les techniques et les concepts de chaque culture et civilisation.
Tatsuhiro SUIZU
Avril 2024
Né à Hiroshima, Japon en 1987.
2013 | Master en peinture japonaise de l’Université des arts de Tokyo |
2011 | Licence en peinture japonaise de l’Université des arts de Tokyo |
2024 | “Gentle waves” GALERIE 48, Brignais, France |
2023 | “LANDSCAPE here and there” MARUEIDO JAPAN Fine art gallery, Tokyo |
“Tatsuhiro SUIZU” SOGO Yokohama Art gallery, Yokohama, Japon | |
“Spectrum selection vol.9 – Three Elements” HONEN-IN Temple, Kyoto, Japon | |
“Quietly” Fukuya hatchobori store Art Gallery, Hiroshima, Japon | |
2022 | “SŌYŪ” Nihombashi Mitsukoshi main store Art Gallery, Tokyo |
“Atomoscape” SEIBU Ikebukuro Art Gallery, Tokyo | |
“Think of water” Sendai Mitsukoshi store Art Gallery, Miyagui, Japon | |
2021 | “L’avenir du paysage” Bunkamura Box Gallery, Tokyo |
2020 | “Dans le paysage” Nihombashi Mitsukoshi main store Art Gallery, Tokyo |
2019 | “Nouvelle direction de la peinture japonaise” Suizu et Yasuhara, GALERIE 48, Lyon, France |
2016 | “Dialogues avec les aînés” Suizu et Yasuhara, GALERIE 48, Lyon, France |
2015 | Pièces Exhibition, Gallery Goto, Tokyo |
2014 | “L’espoir 2014 Tatsuhiro Suizu” Ginza Surugadai Gallery, Tokyo |
2023 | “Résidence de peintures japonaises” Sen-oku Hakukokan Museum Tokyo |
“NEO JAPANESE PAINTINGS” Daikanyama Hillside Forum, Tokyo | |
“Bunkamura Gallery 8/ Opening Selection Vol.2 Calm” Bunkamura Gallery 8/, Tokyo | |
2019 | “Accrochage de printemps”, GALERIE 48, Lyon, France |
Japonismes 2018 “Tradition et transmission”, Médiathèque de Chamonix-Mont-Blanc, France | |
“La Nouvelle Vague de la peinture Japonaise” Bunkamura Gallery, Tokyo | |
“2018 tobi ART FAIR” Tokyo Art Club, Tokyo | |
“Tradition et transmission”160ème anniversaire des relations entre la France et le Japon, Hôtel de Ville de Lyon, Hôtel de Ville de St Étienne, Lyon Mairie du 3ème,France | |
“FACE 2018” Seiji Togo Memorial Sompo Japan Nipponkoa Museum of Art, Tokyo | |
2017 | “5th Oka-Sho Sakura Award” Exhibition, Sato Sakura Museum, Tokyo |
2016 | “Yamatane Museum of Art NIHONGA AWARD : Seed 2016” Yamatane Museum of Art, Tokyo |
2015 | “FACE 2015” Seiji Togo Memorial Sompo Japan Nipponkoa Museum of Art, Tokyo |
2014 | INTEN* Printemps, Institut d’art du Japon, Tokyo |
2013 | INTEN* Saiko, Institut d’art du Japon, Tokyo |
2012 | INTEN* Printemps, Institut d’art du Japon, Tokyo |
*INTEN : Exposition et Concours historique de peinture japonaise après sélection préliminaire organisé par l’Institut d’art du Japon.
2024 | Lauréat de l’exposition Nikkei Japanese Painting Award (The 9th Higashiyama Kaii Memorial Nikkei Nihonga Award) |
Privées : Au Japon et en France |
Publique : Université des arts de Tokyo |
Motoko TACHIKAWA
Réflexion(s)
Extrait de l’exposition du 24 janvier au 2 mars 2019
Choix de petits formats
Extrait de l’exposition collective du 5 novembre au 23 décembre 2016
dialogue entre peinture, gravure et livres d’artiste
Extrait de l’exposition du 6 novembre au 23 décembre 2014
Peintures – dessins – livre d’artiste
Extrait de l’exposition du 8 septembre au 13 octobre 2012
Je travaille depuis deux ans à l’élaboration d’une série de tableaux et de livres d’artiste intitulés « Unwanted Plant » : les plantes déracinées. J’ai d’abord arraché des plantes considérées comme « de la mauvaise herbe », dont généralement les noms nous sont inconnus. Puis je les ai scannées de la fleur à la racine, dans mon atelier, en respectant chaque feuille, chaque brindille. Enfin je les ai couchées dans un livre en accordéon ou sur une toile , elles sont si grandes et si belles… Quand j’y songe, les « mauvaises herbes » ne sont pas les seules indésirables ou sans racines dans notre monde…
Motoko Tachikawa
Janvier 2019
Quand la croisée des cultures sollicite l’imaginaire d’un destin fort, la créativité donne naissance à des œuvres qui fédèrent des signes d’une richesse profonde.
De ses peintures cousues aux monotypes, de ses estampes et motifs gravés à ses livres d’artistes imprimés sur métal ou en édition numérique, Motoko Tachikawa nous entraîne au sein d’un univers qui mêle le végétal, minéral, à la recherche des lieux de vie ou de voyages.
Christophe Comentale
Art & Métiers du Livre N°276 – Extrait de ” Motoko TACHIKAWA,
dialogue entre peinture, gravure et livres d’artiste”
Artiste plasticienne japonaise. Vit et travaille à Paris.
1980 – 1986 | Études à l’École des Beaux-Arts de Besançon et de Paris |
1985 | Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique, L’ École des beaux-arts de Besançon |
2022 | “Coquelicot” Galerie – Éditions L.Mauguin, Paris |
2020 | “Before today was tomorrow” Galerie Mansart, Paris, Médiathèque de Quimper |
2019 | “Réflexion(s)” GALERIE 48, Lyon |
2018 | Médiathèque Landowski, Bilogne-Billancout |
8th International Artist’s Book Triennial, Vilnius, Lituanie | |
Leipzig Book Fair, Allgmagne | |
Invitée au Salon d’Automne, Paris | |
2017 – 16 | Marché de la Poésie, Paris |
2016 | “Livres en Mai” Espace Paul Fort, Paris |
“Choix de petits formats” exposition collective, GALERIE48,Lyon | |
Éditions L. Mauguin, Paris | |
2015 | Galerie Mansart, Paris |
Sheffield International Artist’s Book Prize Exhibition, Royaume-Uni | |
2014 | “dialogue entre peintures, gravures et livres d’artiste” GALERIE 48, Lyon |
“Personal Histories” Redland Museum, Australie | |
2013 | “Végétal(es)” Galerie Toutes Latitudes, Vincennes |
“Art Square” Salon du livre de Paris | |
“Autres Rives, Autres Livres” Thionville | |
2012 | GALERIE 48, Lyon |
Bibliothèque de la Maison de la recherche, Université Paris-Sorbonne, Paris | |
Galerie François Mansart, Paris | |
Minnesota Center for Book Arts, Minneapolis, États-Unis |
tous les ans depuis 2010, Salon de bibliophile contemporaine “Pages” Paris |
2022 | Séjour à la résidence d’artistes – Le phare de l’île Wrac’h, Bretagne |
2018 | Mention Honorable, 8th International Artist’s Book Triennial, Vilnius, Lituanie |
Prix des Amis du Salon d’Automne, Paris | |
2016 | Prix des Amis du Salon d’Automne, Paris |
2015 | Séjour à Londres avec une bourse de l’Agence des Affaires Culturelles du Gouvernement Japonais |
2012 | Séjour à Cill Rialaig Residence for Artists, Irlande |
2005 | Séjour à Cill Rialaig Residence for Artists, Irlande |
2001 | Prix du jury international, Art & Science, Musée National de Pékin |
2000 | Prix de la Ville de Champiny-sur-Marne, Biennale d’Art Contemporaine |
2ème Prix : Prix d’excellence Hydro-Québec, Biennale Internationale d’Estampes, Montréal, Canada | |
1996 | Prix Charles et Christiane Oulmont, Fondation de France |
1993 | Prix de la Ville de Nice, Biennale Méditerranéenne, Nice |
1988 – 89 | Séjour à la Cité Internationale des Arts, Paris |
Bibliothèque Nationale de France – Paris | Bibliothèque Kandinsky, Centre Pompidou – Paris | Fonds patrimonial Heure Joyeuse, Médiathèque Françoise Sagan – Paris | Fondation Florence – Paris | Bibliothèque Forney – Paris | MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne | National Art Library, Victoria & Albert Museum – Londres | Wellcome Museum – Londres | Bank Street Arts, Sheffield (Royaume-Uni) | Bibliothèque Cantonale Universitaire de Lausanne (Suisse) | Cill Rialaig Project, Co Kerry (Irlande) | Bibliothèque Ulysse Captaine – Liège (Belgique) | Szent István Múzeum (Hongrie) | Hydro-Québec de Montréal | Redland Museum – Queensland (Australie) | Galerie de la Ville de Tallinn (Estonie) | Musée d’Art Moderne de Canton (Chine) | Académie des Beaux Arts de Luxun (Chine) | Tama Art University Museum – Tokyo | Bibliothèque d’Aix-en-Provence | Bibliothèque Municipale – Auxerre | Bibliothèque Municipale – Boulogne-Billancourt | Bibliothèque de Dijon | Bibliothèque de Dunkerque | Médiathèque de Joué lès Tours | Bibliothèque municipale – Landivisiau | Artothèque du Jura – Lons le Saunier | FILAC(Fonds International du Livre d’Artiste et de Création) – Marseille | Conseil Général de Martinique | ATRIUM, Centre Culturel Départemental de la Martinique | Médiathèque municipale – Mérignac | Bibliothèque de Mulhouse | Médiathèque des Ursulines – Quimper | Bibliothèque de Riom Communauté | Médiathèque départementale de Seine et Marne | Médiathèque de Strasbourg | Bibliothèque Municipale de Thionville |
Joseph PIASENTIN
Mieko TADOKORO
Réflexion(s)
Extrait de l’exposition du 24 janvier au 2 mars 2019
Vie Silencieuse – Photographie au sténopé
Extrait de l’exposition du 21 mai au 4 juillet 2015
Le reflet est parfois si capricieux qu’il échappe facilement à notre rétine. Pour qu’il se dévoile, comme sous un regard attentif, et s’impressionne sur un film je recours à une boîte magique pourvue d’un trou minuscule qui s’appelle le STÉNOPÉ.
Cet appareil photo, démuni de viseur, ne peut être dit comme un prolongement de l’œil humain mais il s’avère un complice de captures d’inattendus, qui se révèleront quelques temps après, au développement. Au lieu du déclic instantané d’un reflex, la lumière perce les ténèbres lentement et silencieusement au travers de ce petit trou, pour calmement, comme les ondes à la surface de l’eau, confondre la perspective sur la plaque. Toute ma réflexion précède la prise de vue puis j’attends qu’elle se révèle dans la cuve de ma chambre noire. La complicité entre la réflexion et le sténopé me fascine toujours.
Mieko TADOKORO
Janvier 2019
Née en 1952 à Tokyo, vit et travaille à Tokyo.
Mieko Tadokoro, sténopiste japonaise, a appris la photographie au sténopé au musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône en 1990. Depuis elle photographie principalement Paris et expose au Japon et en France. Elle s’engage dans la promotion du sténopé en donnant des cours dans les musées, centres culturels, écoles, etc., et au travers de différents médias comme des programmes TV et des magazines japonais. Ses 2 manuels* ont incité de nombreux japonais à s’essayer à cette technique. Les lycées japonais des beaux-arts adoptent ses photographies au sténopé de 2007 à 2010 dans leurs livres scolaires.
Membre de l’Association pour la Photographie Ancienne et ses Techniques (A.P.A) depuis 1995 / Marraine de la première année du CAP photo du Lycée Professionnel Quinault, Paris, 1999-2000 / Présidente de « Japan Pinhole Photographic Society », l’association des amateurs du sténopé.
Bibliographie : Manuels* « Photographie au sténopé », Bijutsu Shuppan-sha, Japon, 1993
« Prendre une photographie au sténopé », Ondori-sha, Japon, 1998
Livres de photos : « Hariana-no-Paris » (Paris au sténopé), Kawade Shobo Shinsha, 2006 « Ichiyo ni Aitakute (I want to meet Ichiyo) », Kawade Shobo Shinsha
2019 | “Réflexion(s)” GALERIE 48, Lyon France |
2018 | “Paris, Another Point of View” Gallery Bauhaus, Tokyo |
2016 | “SHOW-WINDOWS/PINHOLE PHOTOS” Monochrome Gallery Rain, Tokyo |
“Les trente-six vues sténopéiques de la Tour Eiffel” Jike Studio, Yokohama | |
2015 | “VENEZIA / FORO STENOPEICO” Monochrome Gallery Rain, Tokyo |
“La vie silencieuse” GALERIE 48, Lyon, France | |
2013 | “Paris Autrement” L’Agnes Hotel, Tokyo |
2012 | “Tableau et Table” Hyatt Regency, Tokyo |
“Paris imparfait” Jike Studio, Kanagawa, Japon | |
Mieko Tadokoro’s “A Retrospective” Art Chamber Gallery, organisée par Goa Centre for Alternative Photography, Goa, Inde | |
2007 | “I want to meet Ichiyo” Pola Museum Annex, Tokyo |
2006 | “Natures Mortes” Pola Museum Annex, Tokyo |
2005 | “Réflexions Parisiennes” parrainée par l’Ambassade de France au Japon, Pola Museum Annex, Tokyo |
2003 | “First Pinhole Photographs” Y’tsu Gallery, Kitakamakura, Kanagawa,Japon |
“A Pas de Nain” Kodak Photo Salon, Tokyo | |
2002 | “Paris, Passage Pinhole” Maison Franco-Japonaise, Tokyo |
2001 | Gallery O Kobo, Tajimi, Gifu, Japon |
Kodak Photo Gallery, Hiroshima, Japon | |
2000 | “Natures Mortes, Marche de Paris” Doi Photo Plaza Shibuya, Tokyo |
“Natures Mortes, Marche de Paris” Kodak Photo Salon, Tokyo | |
“Paris, Passage Sténopé” Association Passages et Galeries, Paris | |
1999 | “Réflexions Parisiennes” Librairie Jousseaume, Galerie Vivienne, Paris |
1998 | “Photographie au sténope de Mieko Tadokoro” parrainée par l’Ambassade de France au Japon, Le Printemps Ginza, Tokyo |
“Le Cimetière du Père Lachaise” en duo, Kodak Photo Salon, Tokyo | |
1997 | Grand Magasin Tokyu Kichijoji, Tokyo |
T3 Gallery, Tachikawa, Tokyo | |
1995 | “Another Point of View – Paris” Kodak Photo Salon, Tokyo |
1993 | “Paris vu d’un petit trou” Fuji Photo Salon, Tokyo |
2018 | “LIFE II” Gallery bauhaus, Tokyo |
2017 | “LIFE” Gallery bauhaus, Tokyo |
“Poetics of Light traveling exhibition” National Media Museum in Bradford, Royaume-Uni | |
2016 | “Summer Session 2016, Eight Artists” Monochrome Gallery Rain, Tokyo |
2015 | “Gallery Rain opening exhibition” Monochrome Gallery Rain, Tokyo |
2014 – 15 | “Poetics of Light” The New Mexico History Museum, Santa Fe, États-Unis |
2012 | “Flou(s) Artistique(s)”, Yotsuya Portrait Gallery, Tokyo |
2006 – 18 | Expo Annuelle sténopé, Japan Pinhole Photographic Society, Tokyo |
2005 | Expo Annuelle sténopé, Japan Pinhole Photographic Society, Kyoto |
2004 | “Paris vu par les photographes japonais” White Room Gallery, West Hollywood, États-Unis |
2003 | Exposition de Polaroid Pinhole Photos, Tokyo |
2002 | “Visionaria 2002” Siena, Italie |
2000 | “Paris sous le thème de Fleurs” Galerie Mise au Point, St Genis Pouilly |
“Sténopé photographie 1855-2000” Bibliothèque Municipale de Lille | |
1999 | “Procédés Oubliés” (Exposition de l’A.P.A.) Galerie Mister Brown, Paris |
1998 | “Le Cimetière du Père Lachaise” Kodak Photo Salon, Tokyo |
1997 | “Procédés Oubliés” (Exposition de l’A.P.A.) Novotel, Charenton-Paris |
1993 | “Camera Obscura” Musée Hongrois de la Photographie, Keckskemet |
Musée Métropolitain de la Photographie de Tokyo |
Pinhole Resource Collection, The New Mexico History Museum, Santa Fe, États-Unis |
Richard TEXIER
Gravures d’aujourd’hui – Six artistes contemporains
Pierre ALECHINSKY – Hervé DI ROSA – Speedy GRAPHITO – Carl-Henning PEDERSEN – Gottfried SALZMANN – Richard TEXIER
Extrait de l’exposition du 10 septembre au 29 octobre 2016
Richard TEXIER
Né en 1955 à Niort (Deux-Sèvres). Vit et travaille à Paris.
Partage son enfance entre le littoral atlantique et le marais Poitevin.
Nomade, les résidences et ateliers à travers le monde sont autant d’occasions de peindre, sculpter, créer des tapisseries, de réaliser des films pour des expositions ou des commandes publiques.
Toko TOKUNAGA
Au-delà des rivages – L’intersection de la lumière et de la structure
Extrait de l’exposition du 16 septembre au 4 novembre 2017
Choix de petits formats
Extrait de l’exposition collective du 5 novembre au 23 décembre 2016
Hasard et Nécessité
Extrait de l’exposition du 19 mars au 16 mai 2015
Les possibles offertes par la forme géométrique
Les superpositions de tissus colorés semblent se balancer dans le vent. Et laissent entrevoir de la lumière de l’autre côté. Parfois, celle-ci se concentre en un halo lumineux mouvant. Et l’on peut se demander si elle n’est pas d’un autre monde. La peinture de Toko Tokunaga laisse notre imagination courir librement, tout en nous laissant un sentiment de frustration qu’elle n’en montre pas plus. Mais n’est-ce pas un trait du caractère japonais ?
Les points, les lignes, les surfaces sont justes des éléments géométriques fictifs qui ont perdu leurs dimensions propres. Mais Toko Tokunaga sait que ces éléments vont échapper aux intentions de l’artiste, pour devenir des représentations de bien différentes tailles et formes de ses expériences et de ses souvenirs. Ainsi Toko Tokunaga ne se préoccupe plus de l’image, tout en poursuivant inconsciemment une vive mise en forme de sa mémoire : elle jouit de sa peinture.
Que de mystères nés du pouvoir de façonnage de l’artiste, splendide fusion de son identite japonaise et des fruits de 17 ans recherches parisiennes.
Taizai MIZUKAMI 2017
Professeur de peinture à l’huile
Université d’art de Musashino, Tokyo
Le thème principal de mon travail est la mémoire, ses éléments picturaux et ses gestes. Ces dernières années, j’essaie de visualiser en couleur les fragments de mémoire qui flottent dans l’esprit des hommes. Je les ai capturés, je les ai mémorisés, avec l’idée de construire des visuels du monde de la mémoire qui ne peuvent être exprimés avec des mots.
Pourquoi ai-je choisi la couleur comme un des éléments essentiels de ma création ? Parce que mes expériences créatives m’ont permis de ressentir le sentiment concret de puissance et le pouvoir de persuasion de la couleur. J’utilise la peinture vinylique < Flashe > de Lefranc & Bourgeois sur une « toile coton semi-absorbante » préparée par mes soins.
La concordance et la réciprocité entre mon matériel et le thème de la mémoire devient un élément essentiel à ma création. Aujourd’hui, à travers ma peinture, je constate que les matériaux et les thèmes expriment toujours mieux, toujours plus, leur cohérence.
Toko Tokunaga 2017
Née à Tokyo au Japon en 1967, vit et travaille à Tokyo, après avoir résidé en France de 1991 à 2007.
1995 | École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Diplôme DNSAP |
Atelier Claude VIALLAT, Atelier Henri CLEMENT et Monique PONCELET, Atelier Pierre CARRON | |
1991 | Université des Arts de Musashino, Tokyo, Licence d’Arts Plastiques |
2008 | Prix IBERICA, NY Coo Gallery, New York, États-Unis |
2001 | Reçu de l’aide de projet soutenu par la Fondation d’art POLA, Tokyo, Japon pour «Mémoire de la couleur au Moyen Age dans le Sud de la France » |
1993 | Prix de Dessin Pierre David-Weill, Académie des Beaux-Arts, Paris |
2019 | “Accrochage de printemps” GALERIE 48, Lyon |
“CROSCURRENT The 5th US-JAPAN “Tokyo Metropolitan Museum, Japan | |
2018 | “Fragrance” Koshundo Gallery Kofu,Yamanashi, Japon |
Galerie Kinasa Irohado,Nagano Japan | |
“Site d’ Intersection” Sakuragi Fine Arts, Ueno,Tokyo, Japan | |
“Mémoire vol 12 – Éclat de couleur” MARUZEN Galley exposition depuis 2007, Marunouchi,Tokyo, Japon | |
2017 | “Au-delà des rivages” Toko Tokunaga et Joseph PIASENTIN, GALERIE48, Lyon, France |
LA ARTCORE Brewrey Annex, Los Angeles, États-Unis | |
2016 | “Choix de Petit forma”, GALERIE48, Lyon, France |
“Strip” Sakuragi Fine Arts, Ueno, Tokyo, Japon | |
2015 | “Space of restructuration” MARUZEN Gallery, Marunouchi, Tokyo |
“Hasard et Nécessité” GALERIE 48, Lyon, France | |
2014 | LA Artcore Union Center of the Arts, Los Angeles, États-Unis |
2013 | “Kioku-Horizon” Sakuragi Fine Arts, Ueno, Tokyo, Japon |
2012 | “Hanayagu Shikisai” Pola Museum Annex, Ginza, Tokyo |
2010 | “150 artistes réinterprètent les 150 ans de l’Angélus de Jean François Millet” Espace Culturel Marc Jacquet, avec installations dans toute la ville de Barbizon, France |
Christian Fischbacher, Editeur textile, Saint-Gall, Suisse |
IBERICA Clinical Research Center, New York, États-Unis |
Komine Clinic, Tokyo, Japon |
Consulat d’Italie à Nice, France |
Musée Goya, Castres, France |
Bibliothèque nationale de France, Paris, France |
Poh-Chang Academy of Arts, Bangkok, Thaïlande |
Burapha University, Bang Saen, Chonburi, Thaïlande |
Ibaraki Kyosai, Koga, Ibaraki, Japon |
Bensse Style Care Co., Ltd, Tokyo, Japon |
Osaka Gakuin University, Osaka, Japon |
en France, au Japon, aux États-Unis, en Suisse et en Thaïlande |
Kate VAN HOUTEN
Dialogue d’artistes, Paris-Ôsaka, Ôsaka-Paris
Extrait de l’exposition du 8 septembre au 27 octobre 2018/p>
Tout ce dont j’ai besoin pour travailler, c’est la simple vue de ce qui m’entoure, au-dessus de moi, en-dessous. Dans mon for intérieur, la complexité et l’immédiateté des pensées, des inspirations, des images virtuelles n’aspirent qu’à être débloquées. Dans cette logique, ils deviennent une peinture, une aquarelle, une plaque gravée, un livre, une pierre taillée, quelque chose de tangible pour en laisser une trace.
Kate VAN HOUTEN
Kate Van Houten suit des études de sculpture en Italie, à Milan. Suite à sa formation en Europe, elle passe par Paris et apprend la gravure sur cuivre et sur zinc ainsi que la sérigraphie dans l’Atelier 17. Elle pratique la gravure, les peintures, le dessin, les livres d’artiste. Dans les années 1990, un nouveau terrain s’ouvre à elle avec la pierre. Sa sculpture est façonnée en découvrant la forme de la pierre. Kate Van Houten explore la forme et la terre avec plusieurs moyens d’expression. Elle épouse à Paris l’artiste japonais Takesada Matsutani et se considère au carrefour de trois cultures : américaine, européenne et japonaise.
GALERIE 48
Née dans le New Jersy aux États-Unis en 1940. Vit et travaille à Paris.
1958 – 61 | Western College for Women, Miami University, Ohio, Etats-Unis |
1963 – 65 | Academia de belle Arte, La Bera, Milan, Italie |
1967 | Entrer dans l’Atelier 17, atelier de gravure dirige par Stanley Wiliam Hayter à Paris |
1970 | Ouvre, avec une amie, Lorna Taylor, un atelier de sérigraphie dans Paris 14eme. Takesada Matsutani y participera plus tard. |
1996 | Crée Estepa Editions comme véhicule de collaboration avec des artistes, des écrivains et des traducteurs |
2001,1999 | Résidence à la Fondation D.A.N.A.E, Gijon, Espagne |
1996,95,93 | Stone Cutting Workshop, Stockholm Accademy, Gotland, Sweden |
1994 | Résidence à Nikko, Yamanashi, Japon |
Résidence à la Fondation D.A.N.A.E. Janac, France | |
1985 | Women’s Studio Workshop, The Artist’s Book Residency, New York, États-Unis |
Depuis sa première exposition en 1968 à la Galerie Zunini à Paris, Kate Van Houten n’a cessé d’exposer en France, au Japon, aux État-Unis et en Europe dans diverses galeries.
2018 | “Matsutani – Van Houten, Dialogue d’artistes, Paris-Ôsaka, Ôsaka-Paris” GALERIE 48, Lyon, France |
Despalles Editions, Paris, France | |
2017 | “Unlocking” Gallery Yamaki Fine Art, Kobe, Japon |
2014 | Eliane Fervet, Paris, France |
2012 | “Other Horizons” American University of Paris, France |
2011 | Galerie 49, Saumur, France |
2009 | LADS Gallery, Osaka, Japon |
2007 | Kaneko Art Gallery, Tokyo, Japon |
2006 | LADS Gallery, Osaka, Japon |
2005 | “Kate Von Houten»” Atelier 36, Charleroi, Belgique |
2002 | “Pierre. Plâtre. Dessin” Kaneko Art Gallery, Tokyo, Japon |
2001 | “Une pièce nomadique” LADS Gallery, Osaka, Japon |
Gallery Tamura, Hiroshima, Japon | |
1999 | “Cosmogonie” Fondation DANAE, Gijon, Espagne |
1998 | Loro Gallery, Kakogawa, Japan |
1997 | “Pulsations”, Le centre d’arts plastiques Albert Chanot, Clamart, France |
Kaneko Art Gallery, Tokyo, Japon | |
1996 | Galleri Bäkalyckan, Mariana Manner & Kate Van Houten Jönköping, Suède |
2018 | Shefter Gallery, Cracow, Pologne |
2016 | Fredrick Müller Gallery, Franckfurt, Allemagne |
2015 | JARFO ART FORUM, Kyoto, Japon |
2014 | Handmade Books, Pace Université & Université de Wyoming, États-Unis |
2012 | Outotsu et ses invites, Cite des arts international, Paris, France |
2011 | Artists’ Books from Women’s Studio Workshop, New York, États-Unis |
2010 | “L’Amour de Goya” Galerie GPE, Paris, France |
“Texto-Images” San Jose Costa Rica et San Francisco, États-Unis | |
2008 | “Albâtre” Symposium et Exposition itinérante, Volterra, Italie |
2007 | “3 European women” Don Soker Gallery, San Francisco, États-Unis |
2006 | Don Soker Gallery, San Francisco, États-Unis |
2017 | Impressions depuis Paris, Siauliai, Lituanie |
2007,03 | Chamalier, Auvergne, France |
1996 | 4th Biennial of Graphic Art, Belgrad |
1995 | Biennale Internationale, Bhopal, India |
1984 | Norsk Biennale Internationale, Oslo, Norvège |
1983 | Biennale Internationale, Taipei, Taiwn |
1981, 77, 71 | Biennale Internationale d’Art Graphique, Ljublijana, ex-Yougoslavia |
1980 | Biennale Internationale, Florence, Italie. |
3ème Biennale at Conde-Bonsecours, Belgique | |
1978,76,74 | Biennale Internationale d’Art Graphique, Cracow, Pologne |
1972 | L’estampe à la Biennale de Venice, Italie |
Biennale, Bradford, Royaume-Uni | |
Paris Grand Prix, Galerie du Haut-Pavé, Paris, France |
France | Musée Municipale de la Ville de Paris |
Ministère des Affaires Culturelles | |
Bibliothèque Nationale de Paris (Cabinet d’Estampes) | |
Musée du Patrimoine, La Roche sur Yon, France | |
Bibliothèque de Gagny, Gagny | |
Assistance Publique, Paris | |
Collection Doucet, Paris (livre d’artiste) | |
États-Unis | Free Libraries of Boston and Philadelphia & New York. |
The Chase Manhattan Bank. New York | |
New York Public Library, New York | |
Scripps, New York | |
Stanford University, Califorinia | |
Tampa Museum, Florida | |
Library of Congress, Washington, D.C. | |
Europe | Centre de la Gravure et de l’Image Imprimée, La Louvière, Belgique |
Bibliothèque Royale de la Belgique, Belgique | |
Graphisme Sammlung de ETH, Zurich, Suisse | |
Gutenberg Museum, Mainz, Allemagne | |
Leeds Library of Art, Leeds, Royaume-Uni | |
Victoria & Albert Museum de Londres, Royaume-Uni |
Catherine VINDY
KIMONO
Extraits de l’exposition du 8 novembre au 22 décembre 2018
Cette artiste livre son monde intime en une abstraction construite, une palette d’une grande finesse et une pâte qui offre tour à tour matité et transparences avec de délicats passages. L’on pénètre dans cet univers, savourant la beauté un peu magique de ces œuvres finement travaillées en une matière domptée avec virtuosité.
Globalement non figurative, quelques légers signes concrets la rattachent toutefois à une mémoire. Il s’agit d’émotion, d’impression qu’exprime Catherine Vindy ; une histoire personnelle et universelle avec le sens de l’ellipse. Les toiles sont animées par une mystérieuse présence ; dans la géométrie de leur construction, elle laissent libre le choix de l’interprétation. Alliée précieuse, la lumière qui sourd de la forme sculpte les reliefs dans une subtile gamme colorée très délicate. Cette création silencieuse à l’indéniable esthétique s’offre dans le silence à notre réflexion. Elle convoque l’imaginaire, des bribes de souvenirs et témoigne du pouvoir de la peinture sans le secours de la figuration dans l’enchantement des formes imprévues.
Prix Monique Corpet 2018
Fondation Taylor, Paris
Née à Dijon en 1951 et vit et travaille à Paris.
2018 | Prix Monique Corpet, Fondation Taylor, Paris |
2009 | Grand Prix du Salon du Vésinet, Le Vésinet, Île-de-France |
Prix du Salon des Beaux- Arts de Garches, Île-de-France | |
2002 | Prix du Conseil général Verneuil-sur-Seine, Île-de-France |
2001 | Prix du Conseil général Triel-sur-Seine, Île-de-France |
2018 | “KIMONO” GALERIE 48, Lyon |
Salon Comparaisons, Grand Palais, Paris | |
Exposition personnelle, Galerie Art du temps, Drome | |
Exposition des lauréats, Fondation Taylor, Paris | |
2017 | Galerie Luxart, Arlon, Belgique |
2016 | Artiste exposée à l’émission “thé ou café” sur France 2 |
Salon Arami Ermont, Île-de-France | |
“Inauguration” Galerie Luxart, Arlon, Belgique | |
2015 | Salon Réalités Nouvelles, Paris |
2014 | Exposition personnelle, Galerie Art du temps, Drome |
Salon Réalités Nouvelles, Paris | |
Exposition personnelle, Galerie Artligre, Paris | |
2013 | Artiste exposée a l’émission “thé ou café” sur France 2 |
Salon Arami Ermont, Île-de-France | |
2011 | Exposition à la Biennale d’Art et de littérature du Caire, Égypte |
Exposition Petits Formats, Académie 25, Paris | |
Artiste invitée à Auvers sur Oise | |
Salon des Beaux Arts de Garches, Île-de-France | |
2010 | Galerie Claire de Villaret, Paris |
“Petits formats” Académie 25, Paris | |
Salon Comparaisons, Grand Palais, Paris | |
2001 | Sélectionnée pour le Salon des salons de Versailles (Yvelines) |
Teruhisa YAMANOBE
Contemplation
Extrait de l’exposition du 14 septembre au 26 octobre 2019
En contemplatif, amoureux de la nature, de hameaux isolés, de silence, Teruhisa YAMANOBE chante une mélodie simple et agreste. En regardant ses tableaux, l’on songe à une phrase d’André Malraux qui semble si bien leur convenir : “Toute oeuvre figurative se réfère à ce qu’elle figure et devient œuvre d’art par ce qui l’en sépare”. L’artiste possède le sens d’une lumière parfaitement répartie qui communique la vie aux éléments. D’une grande délicatesse, cette peinture sublime dessin et couleurs, oscille entre un flou voulu enveloppant prés, arbres, et la vérité du graphisme loin du pittoresque facile ; elle tente de cerner l’insondable mystère de la nature. Rien ne vient troubler la sérénité de ces lieux où la lumière éternise l’instant. Teruhisa YAMANOBE semble fasciné par cette mystérieuse beauté ; son pinceau semble parfois effleurer le support. C’est l’éblouissement d’un pommier en fleurs peint comme il évoquerait un portrait et occupant tout l’espace ou bien le peintre capte le vent agitant des oliviers en une expression dynamique.
Cet artiste fixe l’aspect fugitif d’un instant aussi bien que l’éternité dans une sorte de recueillement admiratif.
Fondation Taylor 2018
Né en 1956 à Fukushima, Japon.
Vit et Travaille à Paris depuis 1988.
2019 | “Contemplation” GALERIE 48, Lyon |
Galerie Rauchfeld, Paris | |
2017 | Ambassade du Japon, Bruxelles, Belgique |
Galerie Art du Temps, Cléon d’Andran (Drôme), France | |
Galerie Art du Temps, Luxart – Arlon, Belgique | |
Galerie Iwaki, Fukushima, Japon | |
2016 | Galerie Rauchfeld, Paris |
2015 | Chapelle Saint Libéral, Brive la Gaillarde , France |
2014 | Galerie Rauchfeld, Paris |
Galerie Le soleil sur la place, Lyon, France | |
2013 | Galerie Art du Temps, Cléon d’Andran, France |
2011 | Galerie Déprez-Bellorget, Paris |
2010 | Galerie Déprez-Bellorget, Paris |
2009 | Galerie Art du Temps, Cléon d’Andran, France |
Chapelle Saint Libéral, Brive la Gaillard, France | |
Chapelle Santa Maria de Olivo, Beaulieu sur Mer, France | |
2008 | Galerie Déprez-Bellorget, Paris |
2007 | Galerie Art du Temps, Cléon d’Andran, France |
2006 | Galerie Déprez-Bellorget, Paris |
2004 | Galerie Déprez-Bellorget, Paris |
2003 | Galerie Déprez-Bellorget, Paris |
2001 | Ministère des Finances, Paris |
1997 | Galerie Art Morimoto, Tokyo |
Galerie I, Fukushima, Japon | |
1996 | Galerie Wachi, Tokyo |
Galerie Musashino, Fukushima, Japon | |
1993 | Galerie Ginza Art Plaza, Tokyo, Japon |
1992 | Galerie Oyagi, Tokyo, Japon |
1990 | Galerie Junku, Paris |
2019 | 2018, 16, 15, 11, 08, 07, Salon Comparaisons, Paris |
2018 | Galerie du Rire Couronné, Clisson, France |
Galerie Cyril Guernieri, Paris | |
2016 | Nature et paysage, Galerie Rauchfeld, Paris |
2014 | MIA Seefair – Galerie Rauchfeld, Miami Floride, États-Unis |
Art Palm Beach – Galerie Rauchfeld, Floride, États-Unis | |
2013 | Red Dot Fair – Galerie Rauchfeld, Miami Floride, États-Unis |
2012 | Galerie Le Soleil sur la Place, Lyon |
2009 | Musée National de Damas, Syrie |
2018 | Prix Maryse Anderbouhr, Fondation Taylor, Paris |
2011 | Prix Eddy Rugale Michailov, Fondation Taylor, Paris |
2003 | Prix Marin, Salon d’Automne, Paris |
1999 | Prix Chardin, “Les trophées de la couleur, Tricentenaire de la naissance de Chardin” École National Supérieure des Beaux-Arts, Paris |
1998 | 1er Prix de la Ville de Versailles “Artistes dans la Rue” Versailles |
Gottfried SALZMANN
Tomomi YANO
Grandeur nature
Extrait de l’exposition avec Olivier Aubry
Née en 1975 à Shizuoka, Japon/
Vit et travaille à La Madeleine, proche de Lille.
depuis 2013 | Assistante d’Olivier AUBRY |
1993 – 1997 | École d’arts de Musashino – Peinture à l’huile. Tokyo. Japon |
2020 | “Grandeur nature” avec Olivier AUBRY. GALERIE 48, Lyon |
L’œuvre de Tomomi Yano célèbre la dualité. Ses petites toiles font dialoguer sans conflit passé et devenir, visible et invisible, intime et public, permanence et éphémère, trésor et déchet, matériel et immatériel, achevé et partiel, perfection et imperfection. De même, elle est à la fois artiste et assistante d’artiste, au point de faire de ce double statut la source de son travail. Des peintures d’Olivier Aubry mises au rebut, elle récupère les squames – de fragiles lamelles d’une riche matière picturale – et leur donne une seconde vie.
A l’écoute de son enfant intérieur, l’artiste devient alchimiste et fait œuvre à partir de ces résidus. Répandus au sol, elle voit une plage où cueillir des coquillages. À partir des extraits d’une histoire désormais illisible, la rêveuse imagine un nouveau récit aussi évocateur qu’énigmatique. Mélangés par dizaines, ils sont un gisement où elle joue à dénicher les joyaux bruts qui vont inspirer ses œuvres. Avec le choix d’une relique, la nouvelle composition s’impose à elle, tel un songe éveillé fulgurant. Dans ses carnets préparatoires, un croquis en fait trace, sans repentir ; puis vient la création de la pièce finale elle-même. Chaque œuvre est le fruit d’un travail minutieux qui tisse des vides généreux et des traits choisis – fils tendus ou dessins à main levée – autour de l’écaille de peinture recyclée et ciselée avec parcimonie.
Il nous semble alors que l’art de Tomomi Yano est cousin de l’ikebana – qui, pour citer Barthes, n’est pas tant un art des fleurs, qu’un art de la « circulation de l’air » entre des fleurs – et puise son essence dans un héritage japonais, en partie inconscient, où se mêleraient le ma – célébration du vide chargé de sens en tant qu’intervalle spatial et temporel qui réunit autant qu’il sépare deux subjectivités –, le wabi-sabi – une éthique qui prône le retour à une sobriété paisible où l’on peut reconnaître et ressentir la beauté des choses imparfaites, éphémères et modestes – ou encore le kintsugi – une philosophie réparatrice qui prend en compte le passé de l’objet abimé, et où ses failles sont soulignées d’or au lieu de les masquer.
Ici, le « presque rien » produit tout un univers : des paysages dont on ne saurait dire l’échelle, l’éloignement ou la proximité. Une poésie qui parle de pluies parfaitement parallèles, d’un bain immaculé parsemé de mondes complexes, de troupeaux fantomatiques, d’horizons multiples, de formes vides en miroir des mêmes pleines, de petites planètes avec ou sans volcan… on croirait entendre le chant d’un enfant, à moins que ce ne soit son rire.
Thierry Dupas
Shigemi YASUHARA
Nouvelle direction de la peinture japonaise
Extrait de l’exposition du 16 mai au 29 juin 2019
Choix de petits formats
Exposition collective du 5 novembre au 23 décembre 2016
Dialogues avec les aînés
Peinture japonaise traditionnelle par deux jeunes peintres nippons
Extrait de l’exposition du 19 mai au 2 juillet 2016
Je peins tous les jours pour exprimer la beauté de ma terre japonaise. Je suis surtout fasciné par le marronnier et le hêtre du Japon, mais aussi par les arbres qui poussent à l’état sauvage au fond des vallées montagneuses ; j’ai peint de nombreuses œuvres sur ce thème. Je pense que les meilleurs choix de matériaux et de techniques pour interpréter la nature japonaise restent ceux du Nihon-ga. Ce savoir-faire du Nihon-ga s’est transmis jusqu’à nous depuis plus de 1000 an. C’est une longue tradition de style de peinture sans équivalent dans le monde. La technique est simple mais cette simplicité permet justement de donner une tension à la ligne et de souligner la qualité des matériaux. Peindre ainsi est toujours une découverte, je profite de la texture du papier japonais et des beautés des minéraux naturels comme le vert et le bleu du lapis-lazuli.Je peins un univers qui s’enveloppe de silence.
Shigemi Yasuhara
Mai 2019
Né à Saitama, Japon en 1984.
2016 | Doctorat de recherche “Conservation et restauration de la peinture japonaise” de l’Université des arts de Tokyo |
2012 | Master de recherche “Conservation et restauration de la peinture japonaise” de l’Université des arts de Tokyo |
2010 | Licence en peinture japonaise de l’Université des arts de Tokyo |
2019 | “Nouvelle direction de la peinture japonaise”, Tatsuhiro Suizu et Shigemi Yasuhara, GALERIE 48, Lyon |
2018 | “Shigemi YASUHARA”, Gallery Seizan, Ginza, Tokyo, Japon |
2016 | “Dialogues avec les aînés”, Tatushiro Suizu et Shigemi Yasuhara, GALERIE 48, Lyon |
2015 | “Shigemi YASUHARA”, Art Space Rashinban, Tokyo |
2019 | Japonismes 2018 “Tradition et transmission”, Médiathèque de Chamonix-Mont-Blanc, France |
2018 | “Tradition et transmission” 160ème anniversaire des relations entre la France et le Japon, Hôtel de Ville de Lyon, Hôtel de Ville de St Étienne, Lyon Mairie du 3ème, France |
2016 | 3eme exposition The Housen Cultural Foundation – Sélection d’artistes, Université des arts de Tokyo, Japon |
Festival des arts d’été 2016 – Exposition Œuvres des jeunes artistes prometteurs, Nihombashi Mitsukoshi Art Gallery, Tokyo | |
2015 | Exposition Structure de l’espace, Iwasaki Museum, Yokohama, Japon |
2014 | INTEN* Saiko, Institut d’art du Japon, Tokyo |
MUKYU NO KAI, Nihombashi Mitsukoshi Art Gallery, Tokyo | |
2013 | INTEN* Saiko, Institut d’art du Japon, Tokyo |
INTEN* Printemps, Institut d’art du Japon, Tokyo | |
2012 | Exposition d’achèvement en équipe de la Grande peinture murale du Temple Komyoin, Kawasaki |
Fei Art Museum Yokohama, Kanagawa | |
YUGA NO KAI, Ikebukuro Seibu Art Forum, Tokyo | |
GEIDAI ART x ROMANIAN ART 2012, Hotel Chinzanso Art Gallery, Tokyo |
*INTEN : Exposition et Concours historique de peinture japonaise après sélection préliminaire organisé par l’Institut d’Art du Japon.
2016 | Prix de l’Art et de la Culture Ikuo Hirayama – Université des arts de Tokyo |
2015 | Nomura Art Prize – Nomura Foundation de Tokyo |
2011 | Prix d’encouragement – Université de médecine et d’odontologie de Tokyo |
2008 | Prix Ataka – Université des arts de Tokyo |
2017 | Deux peintures de Boudda, salles principales, Houshouin (temple) et Saitama, Japon |
Peinture murale, Saihouji (temple), Japon | |
2015 | Peinture d’un plafond, Yamatsumi Shrine, Fukushima, Japon |
2012 | Peinture sur colonne, chargé des couleurs, Temple Kakurin-ji, Hyogo, Japon |
2011 | Sculpture au sanctuaire shinto Okunitama-jinja, chargé des couleurs, Fuchu, Tokyo |
Privées : en France et au Japon |
Publique : Université des arts de Tokyo |