Résonance de la 15ème Biennale d’art contemporain de Lyon
Exposition du 14 septembre au 26 octobre 2019 a la galerie
Exposition du 18 septembre au 5 octobre au loft 4.40 a Lyon
Accrochage de printemps
Extrait de l’exposition collective du 21 mars au 4 mai 2019
Gravures d’aujourd’hui – Six artistes contemporains
P. ALECHINSKY – Hervé DI ROSA – Speedy GRAPHITO – CH. PEDERSEN – G. SALZMANN – R. TEXIER
Extrait de l’exposition collective du 10 septembre au 29 octobre 2016
Un regard au pluriel
Extrait de l’exposition du 5 novembre au 20 décembre 2015
Cityscapes
Extrait de l’exposition du 7 septembre au 31 octobre 2013
…Rétrospectivement, on constate du reste combien ses aquarelles, remarquables tant par leur technique que par leurs motifs, ont toujours entretenu un dialogue vivifiant avec d’autre groupes d’œuvres, qu’il s’agisse des collages et des dessins au fusain des débuts ou des photographies qui viendront par la suite et qui trouveront, là aussi, à s’intégrer de de façons particulière dans son univers artistique.
Le travail de Salzmann, indépendamment du procédé utilisé, s’inscrit toujours dans un contexte biographique et artistique. …Les vues urbaines, d’une part, et les paysages, de l’autre, sont autant de champs de tension qui s’expriment tantôt dans des nuances vaporeuse, tantôt, dans des aplats colores et dynamique. Salzmann aime à jouer avec toutes sortes de notions de la réalité. Le regard réel, l’œil photographique, la perception des reflets, le vécu actif, les émotions et le ressenti – c’est tout cela que l’artiste fait interférer et concentre dans l’image. Mais, au–delà de cette pluralité, chaque œuvre s’avère comme une expérience tout à fait personnelle de la nature, de la ville, des paysages, comme une expérience sensorielle que l ‘artiste traduit brillamment, avec une grande intelligence esthétique.
Martin Hochleitner, Directeur du Musée de Salzbourg
Extrait de l’avant–propos du livre GOTTFRIED SALZMANN, Cityscapes
Dans le domaine de l’art à la fin du XXe siècle, il existe une technique tabou aux yeux des avant-gardistes : l’aquarelle. Cela est d’autant plus étonnant que le développement de l’art, depuis les années 1960, ne connaît absolument plus de limites esthétique ni technologiques.
La liberté de création permet à l’artiste de recourir à tous les matériaux et a toutes les techniques allant des formes d’expression industrielles aux formes d’expression artisanales traditionnelles. Seule l’aquarelle semble être corrompue par l’abus des cours sans originalité destines aux peintres amateurs, de la Toscane au nord de l’Allemagne. Cela accroît aussi le sentiment d’une injustice historique, laquelle est d’autant plus inexplicable que la première moitié du XXe siècle a vu encore quelques-uns des artistes les plus remarquables démontrer leur talent d’aquarellistes, Paul Klee ouvrant la marche avec d’autre artistes du Cavalier Bleu (der Blauer Reiter).
Faire de l’aquarelle dans ce contexte typique de l’époque semble donc tout aussi risqué que de se spécialiser dans les vues topographiques : vedute urbaines et paysages. Gottfried Salzmann lève radicalement un tabou en se consacrant à ces motifs si longtemps dédaignés. II utilise en effet une technique frappée d’un verdict esthétique qui a toutefois déjà trouvé son grand maître, dans un autre style en la personne du vieil Oskar Kokoschka. Et pourtant, on ne pourrait pas s’imaginer plus grande différence entre les dessins de Kokoschka à l’aquarelle et la technique humide sur humide, unique en son genre, de Gottfreid Salzmann. Salzmann est en effet beaucoup plus proche d’Emil Nolde et de William Turner, parfois également de Rudolf von Alt, et du peintre de Graz, toujours autant sous-estime, Wilhelm Thöny. Salzmann reste cependant unique, tant sur le plan de composition qu’au niveau des couleurs. Bien que la virtuosité ne soit plus depuis longtemps gage de qualité artistique, on ne peut s’empêcher de considérer Gottfried Salzmann comme l’aquarelliste probablement le plus virtuose et le plus complexe des dernières décennies. Salzmann sait faire du papier blanc exempt de tout pigment un support expressif aussi important que la couleur et dans le même temps un élément stabilisateur pour ses compositions. Ses éclaboussures d’eau et de couleurs, comme reparties au hasard sur le papier, sont d’une délicatesse qui n’a rien de doux ou de superficiel en soi, pour la simple raison que celle-ci fait partie, dans un équilibrisme japoniste, de la conception d’ensemble : elle n’est jamais une fin en soi.
Pour l’Albertina, la collection d’aquarelles de Salzmann, propriété du musée, compte parmi les plus précieux trésors.
Klaus Albrecht Schröder
Conservateur en chef du Musée Albertina – Vienne
Né à Saalfelden (près de Salzbourg, Autriche) en 1943 et vit à Paris.
1963 – 1965 | École des Beaux–Arts de Vienne, Autriche |
1965 – 1968 | École Nationale Supérieure des Beaux–Arts de Paris, France |
1972 | Prix de dessin David-Weil, Paris-Prix Theodor Körner, Vienne, Autriche |
1975 | Grand prix de dessin de la “Salzbuger Wirschantskammer”, Autriche |
1977 | 1er prix international pour l’aquarelle à Rome, Italie |
Après ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris, dès 1973, la date de sa première exposition, il entreprend une carrière internationale renommée. Il a, depuis, réalisé plus de 300 expositions personnelles. Ses peintures sont représentées en permanence en Allemagne, en Angleterre, en Autriche, en Belgique, aux États-Unis, en France, en Hongrie, au Japon, au Liechtenstein, aux Philippines, en Pologne et en Suisse.
2019 | Art Fair Vienne, Autriche |
Art Fair Karlsruhe, Allemagne | |
2018 | Urban Art Paris, Galerie Knafo |
Museum Schloss Ritzen, Saalfelden, Collection Biering, Autriche | |
2017 | Salon Champs Élysées. Galerie Knafo |
2014 | Museum Schloss Ritzen, Saalfelden, Autriche |
2013 | Rétrospective au Musée de Salzbourg, Autriche |
2012 | Kubinhaus Zwickledt, Zwickledt, Autriche |
Oberösterreichisches Landesmuseum, Linz, Autriche | |
2009 | Le Carmel, Tarbes, France |
2008 | Espace Raymond Moretti, Paris La Défense, France |
2006 | Ouverture de la Salle Gottfried Salzmann : une salle consacrée à son travail au Musée de Salzbourg, Autriche |
2003 | Museum Carolino Augusteum, Salzbourg, Autriche |
2001 – 02 | Musée de Saint-Maur-des-Fossés, La Varenne, France |
1998 | Palais Bénédictine, Fécamp, France |
1996 | Centre d’Art Contemporain, Rouen, France (avec Nicole Bottet) |
1993 | Musée de la Seita, Paris, France |
1991 | Museum der Moderne Rupertinum, Salzbourg, Autriche |
Musée métropolitain de Manille, Philipines | |
Oberösterreichisches Landesmuseum, Linz, Autriche | |
1987 | Städtische Sammlungen Schweinfurt, Allemagne |
1982 | Musée Albertina (Prunkräume), Vienne, Autriche |
1973 | Maison de la Culture, Amiens, France |
Ville de Lyon |
Albertina Museum, Vienne, Autriche |
Museum der Moderne, Salzbourg, Autriche |
Musée de Salzbourg, Autriche |
Oberösterreichisches Landesmuseum, Linz, Autriche |
Museum Essl, Kunst de Gegenwart, Klosterneuburg, Autriche |
Musée de la Ville de Paris, France |
Bibliothèque Nationale de Paris, France |
Museum Séoul, Séoul, Corée du Sud |
Musée Jenisch Vevey, Suisse |
Kunstmuseum, Vaduz, Liechtenstein |
Metropolitan Museum, Manille, Philippines |
Sammlung Leopold, Vienne, Autriche |
Strabag Kunstforum, Vienne, Autriche |
Musée de Montbeliard, Montbeliard, France |
Leopold Hoech Museum, Düren, Allemagne |
Museum Ferdinandeum, Innsbruck, Autriche |
SL Green Reality Corporation, New York, États-Unis |
AIG/American International Group, Inc. New York, États-Unis |
Bain Capital Asia, LLC, Hong Kong, Chine.. Etc. |