Paysage créé par les pomiculteurs
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Poèmes du quotidien
Œuvres disponibles
LYON ART PAPER, salon de dessin contemporain
du 7 au 11 octobre 2020
C’est au cœur du quotidien – un quotidien tranquille et qui semble presque immuable, un quotidien comme nous en vivons tous, fait de scènes familières, telle celle qui nous réunit autour du repas dominical ou bien celle qui nous voit rêvasser devant notre bol de café, au petit matin – que Marc Dailly a choisis de planter le décor de sa peinture. La vie comme elle va, sans fioritures, mais aussi sans pathos, mais aussi sans irruption d’angoisse d’aucune sorte, sans aigreur ni vague à l’âme. La vie saisie dans la magie de l’instant avec le désir d’en souligner la beauté, en même temps que la matérialité sereine.
Marc Dailly nous délivre au fil de ces toiles des émotions magnifiques, nourries par de petits riens de petits détails, savoureux et terriblement évocateurs. Une immense table rouge, dans un décor rouge, et une petite fille qui nous regarde et dont on imagine qu’elle termine son repas avec la lenteur qui sied aux enfants, celle de leur bon vouloir. Une pièce plongée dans l’ombre et depuis laquelle on aperçoit la cuisine dans la clarté de l’après-midi. Une femme qui profite quelques minuits des rayons du soleil, seule, absorbée par quelque douce rêverie. La peinture n’est pas ici le lieu de convergences tumultueuses de sentiments contradictoires, la catharsis d’un esprit tourmenté, et pour autant elle ne se complait nullement dans une observation béate des intérieurs ou des personnages.
La peinture ici est fille de poésie et nous donne à voir le quotidien sous son meilleur jour. La vie est belle, après tout. Elle nous ramène par les sujets qu’elle couche sur la toile, a notre propre condition de contemporain habite par les mêmes habitudes, les même reflexes, même intérieurs. II faut regarder de toute son âme, semble suggérer Marc Dailly, voir la lumière iriser la chevelure d’un enfant, le visage d’une femme, percevoir le charme de certains scènes anodines que nous sommes tous amenés à vivre, gouter le silence d’un intérieur tout frémissant encore des rencontres passées. Marc Dailly milite en quelque sorte pour un regard objectif sur le monde. Tout n’est pas tragique, définitif, tout n’est pas perdu. II suffit de regarder autour de soi, de prendre ici ou là de quoi nourrir notre soif de beauté. La vie est belle, après tout. Or donc, en plongeant au cœur de cette peinture intimiste, qui nous immerge dans un quotidien sans tensions, il advient que l’on touche du doigt un monde presque enchante, la vision troublante d’image qui sont autant de petits bijoux d’humanité, de petits moments de bonheur partages avec nous par l’artiste. Comme de beaux présents offerts au regardeur avec mission de les dupliquer peut-être à son tour dans a vie de tous les jours.
B. L.
Miroir de l’art #98. 2019
Né à Genève en 1978 et vit et travaille à Lyon.
| 2004 | Diplôme d’ illustrateur concepteur de l’école Emile Cohl, promotion Sempé |
| 2001 – 04 | formation à l’école Emile Cohl à Lyon |
| 2020 | “Poème quotidien” GALERIE 48, Lyon |
| Galerie Cyril Guernieri, Paris | |
| 2019 | Galerie Cyril Guernieri, Paris |
| Galerie Hervé Guyot, Hardelot-France, Pas-de-Calais | |
| La Galerie – Valérie Eymeric, Lyon | |
| 2018 | Galerie Nakai, Tournus, Saône-et-Loire |
| Galerie Cyril Guernieri, Paris | |
| 2016 | Galerie Le Soleil sur la place, Lyon |
| 2013 | Galerie Françoise Souchaud, Lyon |
| 2012 | Galerie Nakai, Tournus, Saône-et-Loire |
| 2011 | Galerie Pons, Lyon |
| TOX ‘n’ Co. Gallery, Genève, Suisse | |
| 2009 | TOX ‘n’ Co. Gallery, Genève, Suisse |
| 2008 | Galerie Olga, Lyon |
| 2007 | TOX ‘n’ Co. Gallery, Genève, Suisse |
| 2006 | TOX ‘n’ Co. Gallery, Genève, Suisse |
| 2020 | Galerie Cyril Guernieri, Paris |
| 2019 | Galerie Nakai, Tournus, Saône-et-Loire |
| Galerie støerpunkt, Munich, Allemagne | |
| Galerie Paterswolde, Pays-bas | |
| “Winter collective” Hugo Fine Arts Galerie, New-York, États-Unis | |
| 2018 | Stroke Art fair de Munich, Galerie støerpunkt, Allemagne |
| Galerie støerpunkt, Munich, Allemagne | |
| 2017 | Galerie Le Soleil sur la place, Lyon |
| Galerie Rauchfeld, Paris | |
| 2016 | Galerie Le Soleil sur la place, Lyon |
| 2015 | Galerie Le Soleil sur la place, Lyon |
| Galerie le salon ManMuti, IIe de Re | |
| 2014 | Galerie Le Soleil sur la place, Lyon |
| Galerie le salon ManMuti, IIe de Re | |
| 2011 | Galerie Pons, Lyon |
| 2009 | “Rétrospective des artistes de la galerie” Galerie Pons, Lyon |
Henri BAVIERA peinture
Jane NORBURY sculpture
Interface du vivant
9 novembre – 23 décembre 2017
Toko TOKUNAGA
Joseph PIASENTIN
Au – delà des rivages
L’intersection de la lumière et de la structure
16 septembre – 4 novembre 2017
Josef CIESLA
L’Autre
d’après le poème d’Andrée Chedid
jeudi 18 mai – samedi 1 juillet 2017
Serge SAUNIÈRE
Peintures
jeudi 16 mars – samedi 6 mai 2017
Didier HAMEY
Gravures
Amulettes et pain d’épices
4 février – 11 mars 2017
Choix de petits formats
Exposition collective
BOTTET – DUBREUCQ – KAMIDE – PIASENTIN
SANDILANDS – TACHIKAWA -TOKUNAGA – YASUHARA
5 novembre – 23 décembre 2016
Gravures d’aujourd’hui
Six artistes contemporains
ALECHINSKY – DI ROSA – GRAPHITO – PEDERSEN – SALZMANN – TEXIER
10 septembre – 29 octobre 2015
Tatsuhiro SUIZU
Shigemi YASUHARA
Dialogues avec les aînés
Peinture japonaise traditionnelle par deux jeunes peintres nippons
19 mai – 2 juillet 2016

Anne BERTOIN
Ni soleil, ni lune
Un monde sans repères
jeudi 17 mars – samedi 7 mai 2016

Olivier GIRAULT
Elsa GURRIERI
Au commencement
28 janvier – 12 mars 2016

dessins de Déméter
Le salon de dessin LYON ART PAPER du 9 au 13 octobre 2024
Déméter nous dévoile, en magicienne, les tremblements multiples de la nature, des chatoiements solaires aux vibrations de l’en-deçà. Écoutons-la chanter. La célébration est légère et brutale à la fois.
Délaissant les apparences, le regard se porte vers le fond, sous la surface trouble ; il cherche les pierres, les branchages, les plantes d’eau dans la vase, la vie sauvage et fertile qui grouille et mord.
Alors dans l’air épais, les odeurs fortes de boue et d’animaux mouillés surgissent et se déploient.
Adrien Homécourt 2023
Le manteau du Jardinier
Extrait de l’exposition du 23 janvier au 7 mars 2020
le troisième jour – Peintures
Extrait de l’exposition du 11 avril au 18 mai 2013
C’est le grand pays, celui des extraordinaires rencontres, celui qui détient tous les secrets confiés aux clairières, celui dont les mirages aquatiques captivent, celui dont le ciel est un pur miroir, un lieu gardé farouchement par son unique souveraine, la nature, notre mère initiale, détentrice de tous les éléménts primordiaux. Pour accéder à cet éternel éden, deux clés permettent de faire jouer la serrure de la porte cachée à tous les regards, la première a la forme de l’émerveillement, la seconde ressemble au visage d’une fleur des champs. Simplicité et attachement, force et délicatesse, beauté et constance, sont les mots animant cette contrée totalement ignorée de la multitude qui a oublié ses paradis d’enfance. Quelques êtres, hors du temps, y résident et parcourent inlassablement ses landes, ses sous-bois, ses prairies, ses champs. Parmi eux, le Jardinier, gardien attentif, orfèvre et tailleur, et la mémorialiste, déméter, qui en imprime, dessine et peint tous les portraits car elle sait, intimement, que le même souffle nous unit au végétal et à tout ce qui vit silencieusement.
Ses représentations d’un univers délaissé, humble et immuable, nous entraînent vers des rives où la conscience commune du vivant apparaît dans l’éclat solaire d’iris, graciles et fières sentinelles de la quiétude des étangs, dans un fruit presque mûr, ensommeillé sous l’habit protecteur qu’un ami lui a donné, dans la parure endiamantée d’un premier cep, dans le viril aspect d’un second et, plus loin, comme un modèle, dans la sereine pose de l’eau, que couronnent des nénuphars impassibles. Et, si tout nous semble familier, c’est parce que nous sommes de très proches parents, nous sommes toutes les fleurs, nous sommes l’onde transparente qui réfléchit, nous sommes ce qui surgit de terre, nous sommes l’arbre espérant le manteau du Jardinier.
Si déméter décrit notre destinée, sans détour, passionnément, par ces petits colliers de menues branches, ces bracelets de feuilles, ces bagues d’écorce, ces étoiles de rameaux fragmentés, c’est que nous ne sommes que cela et rien d’autre dans le grand pays. Notre existence est à l’image de ces éphémères créations, comme les traces légères des fleurs imprimées dans des pages immaculées, sous une poussière de neige. De la couleur au noir et blanc, les tableaux, ceux de notre trop court passage dans le jardin du possible, oscillent entre apaisement et tendresse. Tout ce qui est représenté est empli de ces deux sentiments, couple indissociable, et la douceur qui en émane nous rassure sur la poursuite de l’humaine odyssée, dans l’étrange séjour du terrestre rêve.
Les œuvres de déméter débordent de vie, de la plus infime particule qui ne sait plus si elle est végétale ou animale, à la plus imposante qui se rapproche insensiblement de l’apparence humaine. Sur la toile, sur le papier, c’est une profusion de mouvements, tout vibre, tout se déplace, tout palpite. Des cœurs habitent toutes ces formes et les guident vers un accomplissement vital. Le vivant respire, en-dehors et au-dedans du cadre, sur et sous la toile, le vivant caresse la matière qui l’accueille et s’y fond amoureusement. Ces ardentes créations imaginaires, marquées du sceau de la réalité, c’est tout l’art de déméter, celle qui aime tant le grand pays qu’elle y passe ses jours et ses nuits, à la recherche de nos semblables élémentaires, en quête de nos parallèles parentés, sur le chemin qui mène à l’immense candeur de l’âme originelle.
Gérard Duchêne, janvier 2020
Née à Macon, France. Vit et travaille à Lyon.
Formation École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon.
| 1971 – 2005 | Enseigne les Arts Plastiques et les Arts Appliqués à l’Éducation Nationale |
| 1985 – 1991 | Conception de costumes pour la Compagnie Françoise MAIMONE |
| 2024 | Lyon Art Paper 2024, GALERIE 48. Lyon |
| 2023 | Galerie L’œil écoute |
| 2021 | Salon Tony TOLLET, Lyon |
| 2021 | Le Cloître art contemporain, Lyon |
| 2020 | “Le manteau du Jardinier” GALERIE 48, Lyon |
| 2018 | La Grande Galerie, Savasse |
| 2016 | Salon Tony Tollet, Lyon |
| 2013 | “le troisième jour” GALERIE 48, Lyon |
| 2009 | Galerie du Parc, ARTAS |
| 2005 | Galerie Patick et Chantal PONS, Lyon |
| 2004 | Galerie Le Soleil sur la place, Lyon |
| 2002 – 04 | Salon du Sud-Est, Lyon |
| 2001 | Salon de Mai, Paris |
| 2000 | Salon du Sud-Est, Lyon |
| 1999 | Musée des Beaux-Arts, Chambéry |
| 1997 | Galerie Le Soleil sur la place, Lyon |
| 1995 | Salon du Sud-Est, Lyon |
| 1991 | Galerie Hermés, Lyon |
| 1990 | Salon d’Automne, Lyon |
| 1987 | Galerie Hélium, Paris |
| 1984 | Salon Figuration Critique, Paris |
| Galerie Liliane François, Paris | |
| Galerie <K>, Lyon | |
| 1982 | Galerie Liliane François, Paris |
| 1981 | Galerie <K>, Lyon |
Gottfried SALZMANN
Un regard au pluriel
jeudi 5 novembre – dimanche 20 décembre 2015

Nicole BOTTET
Le chant des êtres
samedi 5 septembre – samedi 24 octobre 2015

Mieko TADOKORO
Vie silencieuse – Photographie au sténopé
jeudi 21 mai – samedi 4 juillet 2015

Toko TOKUNAGA
Hasard et Nécessité
jeudi 19 mars – samedi 16 mai 2015

PERCEPTIONS
Extrait de l’exposition du 1er décembre au 28 décembre 2012
“Face à la peinture d’Olivier Deresse, on entre à son insu dans un espace dense, intense, à la fois harmonieux et saccadé, dont les tonalités chatoyantes et déchirantes rythment l’espace.
Ce pourrait être le détail d’un tableau illimité qui pourrait ainsi se prolonger à l’infini.
Arrachements, recouvrements de lambeaux de peinture se superposent en une déclinaison harmonieuse.
Le fond et la surface se confondent, se brouillent, les couleurs s’éloignent ou se rapprochent, bribes de non-dits qui témoignent de la sensibilité pure.
L’œil sollicité, actif devant une surface que l’on pourrait croire statique, cherche malgré lui des repères, un sens, une signification à ces haillons de peinture qui jouent à cache-cache entre eux et avec le spectateur.
Malaisé et mouvementé, dans ce lieu chaotique et insaisissable, on se rassure en se raccrochant à quelque élément familier, un arbre, un fragment de ciel, une fraction d’océan que l’on devine.
Confiant, on croit enfin percevoir quelque paysage mystérieux qui, en réalité, ne fait que mieux vous projeter dans quelque énigme secrète et profonde.
Je connais bien Oliver Deresse, et je sais que la somme de ces arrachements, de ces strates est faite de violence contenue, maîtrisée mais aussi douloureuse.
Ce paysage est celui, souterrain, de l’âme, le lieu d’asile d’une sensibilité exacerbée qui se cache à coup d’éclats de peinture.
Après des études solides, une profession dans laquelle il s’était taillé la part du lion, il n’a pu échapper à ce piège de solitude et d’abnégation qui lui est apparu alors, comme la seule issue possible, une « Nécessité intérieure » qui a imposé avec force et clarté son diktat, apportant ainsi l’épaisseur du vécu et la force de la détermination.”
Marie-Hélène GRINFEDER / Paris, le 28 juin 2006
Peintre français, né à Paris en 1961.
| 1985 | Fin des études. Maîtrise puis DESS sur les marchés financiers à l’Université de Paris-Dauphine |
| 1986 – 2003 | Travaille à Londres puis à Paris en tant que trader puis responsable du trading obligataire pour de grandes banques internationales |
| Juin 2005 | Galerie terres des Arts – Paris |
| Nov. 2006 | Manifestation d’art contemporain MAC2006 – Paris |
| Mai 2007 | Salon des artistes européens de Beijing – Pékin |
| Juin 2007 | Polo de Paris |
| Jan. 2008 | Galerie Nichido – Paris |
| Juil. 2008 | Galerie des remparts – Bordeaux et Le Mouleaux |
| Déc. 2009 | Galerie Nichido – Paris |
| Oct. 2011 | Galerie Nichido – Paris |
| Mars 2012 | Galerie Athalie – Tokyo |
| Déc. 2012 | Galerie 48 – Lyon |
Gravures d’aujourd’hui – Six artistes contemporains
Pierre ALECHINSKY – Hervé DI ROSA – Speedy GRAPHITO – Carl-Henning PEDERSEN – Gottfried SALZMANN – Richard TEXIER
Extrait de l’exposition du 10 septembre au 29 octobre 2016
Né en 1959 à Sète en France, puis vit à Paris où il étudie aux Arts Décoratifs.
Un des fondateurs de la “Figuration Libre”, mouvement artistique français figuratif des années 80. A partir de 1993, parcourt le monde afin de diversifier ses approches artistiques. Possède son propre magazine, le Dirosa Magazine et a fondé son musée, le MIAM, à Sète (Hérault). Travaille et vit actuellement à Lisbonne au Portugal.
Motoko TACHIKWA
dialogues entre peintures, gravures et livres d’artiste
jeudi 6 novembre – mardi 23 décembre 2014

Sandra MARTAGEX
jeudi 4 septembre – vendredi 31 octobre 2014

Alain MENGHINI
Le bel été
jeudi 22 mai – jeudi 3 juillet 2014

Exposition collective
Olivier GIRAULT – Toko TOKUNAGA – Bénédicte SEGUIN-DUCROUX
Campbell SANDILANDS – Antoine POUPEL
Paysages introspectifs
jeudi 20 mars – samedi 17 mai 2014

Anne BERTOIN
Géographies marginales
jeudi 30 janvier – samedi 15 mars 2014
