déméter ne peint jamais la surface des choses. Elle aime sonder les profondeurs, aller au-delà des évidences. Il ne faut pas s’y tromper. Derrière la nature bien rangée d’un jardin dans son manteau, s’en trouve une autre, sauvage, sans artifice ni filet, celle des bourrasques fortes, des odeurs irrégulières et du hasard.
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déméter aime les graines dispersées par le vent, les plantes qui prolifèrent, les espèces parasites qui s’accrochent à d’autres et s’accouplent. Elle aime aussi le fracas des tempêtes, les fleurs d’iris fanées, les pétales tombés, le bois brisé qui se putréfie après l’orage. Elle aime, on le pressent dans ses dessins à l’encre, les animaux qui se dévorent et se battent, gueules grand ouvertes dans la nuit, pelage mouillé par la peur. Elle peut crier, déchirer et mordre. Elle connaît la vie violente et qui brûle. Voilà ce que disent les dernières toiles de déméter. Comme la déesse des moissons descendue aux enfers pour y chercher sa fille, elle parcourt d’autres mondes, dissimulés, beaucoup plus troubles et noirs.
Olivier AUBRY écoute d’abord son assistante lui expliquer un paysage japonais. Après de nombreux croquis, après réflexion, il commence à appliquer plusieurs couches de peinture sur la toile, et ensuite, avec concentration, il dessine les lignes d’un territoire idéal. Ses réflexions sur la vie s’expriment sous différentes formes de figurations.
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Thierry DUPAS écrit : "Grandeur nature" célèbre les couleurs du vivant, mais avec en toile de fond l’angoisse de la disparition des paysages dont il fait l’inventaire. Car désormais, la contemplation romantique de la nature s’accompagne de l’effroi écologique. Demain, ce que nous admirons aura disparu. Dès que nous le voyons, le paysage est déjà un souvenir, un évanouissement, une relique, l’indice de ce qui a été.C’est une histoire de fantômes que raconte Olivier AUBRY, fasciné par le territoire japonais en ce qu’il représente une humble fragilité frappée par les catastrophes naturelles et humaines les plus extrêmes.
Son assistante, Tomomi YANO est également artiste. Son collage minimaliste, jouant avec le vide blanc, rappelle le Karesansui (jardin japonais) où un seul monde est représenté, dans un espace délimité transmettant une sensibilité toute japonaise.
L’Autred’après le poème d’Andrée Chedid Extrait de l’exposition du 18 mai au 1 juillet 2017
Mon désir a été de rendre hommage à 3 femmes par des œuvres peintes ou graphiques, ma façon à moi de saluer La femme – ma mère avant toutes, une femme belle, une émigrée courageuse, qui a souffert de cet état et du regard des autres, à l’épreuve de la vie à son arrivée au berceau et encore à son terme.
Le destin de Camille Claudel m’a bouleversé : sculpteur de génie, clouée par le verdict de la société, elle meurt à l’asile après 30 années d’internement stérile, dans l’indifférence générale, et malgré la grandeur de la famille Claudel est incinérée dans une fosse commune. Je ne l’oublie pas. (non exposée ici)
Rencontrée en 1967, Colette Magny a été une grande amie, une confidente. Auteur-compositeur-interprète, c’est une grande voix qui a chanté l’éternité de la jeunesse en révolte. Elle a dénoncé une société injuste et sclérosée et pris position sur les évènements du monde. L’Insoumise par excellence décède en 1997 saluée brièvement par ses compagnes-compagnons de scène et son public. Ses textes puissants gardent une résonnance intacte avec notre actualité. Lorsqu’elle venait chanter en Rhône-Alpes je la rejoignais sur scène pour danser lorsqu’elle interprétait J’aurais tant aimé danser, jusqu’à la fin de mes jours…D’après quelques toiles des années 1964-68 elle a écrit la chanson « CONASCOR » (disque Feu et rythme 1971 Chant du monde). Je l’ai transcrite en couleurs flamboyantes. Salut ému et fraternel à toi Colette.
Andrée Chedid est la compagne de mes pensées, j’ai eu la chance de la rencontrer en 1992, et de son écriture ciselée elle m’a offert une préface incroyable : Ciesla, le vaste. Cette femme est lumineuse et sa bonté, son humanité sans frontières, sourdent dans tous ses écrits. La force et la beauté de sa poésie sont inspirantes et par le dessin, la peinture, la gravure, j’ai fait miens quelques poèmes. Je te remercie Andrée d’éclairer mes jours.
Josef Ciesla – avril 2017
En hommage au poème « L’Autre » d’Andrée Chédid (fil inspirateur de l’exposition), Josef Ciesla entre peintures, sculptures et dessins renvoie à un au-delà de la figure pour un exercice de surgissements. L’ombre humaine est donc ouverte par le plasticien. Tout se joue entre une masse confuse et les signes qui s’en dégagent. Le travail consiste à rendre une absence présente qui exerce sur l’esprit et sur la perception une fascination. De la matière – et quelle qu’en soit la nature – émerge une lumière inconnue mais qui ne nous est pas étrangère puisqu’il s’agit de “cette chair qui nous compose”.
Ciesla soulève l’étrange magma du chaos et de l’ordre de notre viande de l’inconscient qui la travaille. Chaque pièce désigne l’être sans le nommer en des transpositions plastique là où tout prend l’aspect d’une surface qui se refuse et s’ouvre pour les défilé d’impressions existentielles. Nous sommes mis en présence de ce que nous ne distinguons pas tant nous restons souvent les passants solitaires dans la rue quelconque de nos existences.
Existe une double action : expansion, énergie mais aussi « manque » de « L’Autre » ou le recueil de ses marques qui deviennent la substance même de l’art. Cette interaction impose une puissance envoûtante. Chaque œuvre égare. Elle porte à proximité de la disparition mais aussi de l’imminence d’un retour.
Jean-Paul Gavard-PerretPhilosophe
Biographie
1929-2023 Né à Tarnów en Pologne et émigré en France a l’age de 4 ans.
Vivait et travaillait à Artas, Auvergne-Rhône-Alpes, France.
1943
entre en apprentissage à 13 ans dans une entreprise de teinture
1948 – 52
École Supérieure de Tissage de Lyon
1954 – 56
Académie des Beaux-Arts de Lyon en cour du soir Atelier Belloni, Sculpteur
1955 – 68
travaille dans l’industrie textile
1968
décide de se consacrer à plein temps à la création artistique
1970
Première commande publique pour le Conseil Général du Rhône, une Sculpture ht8x4m:Celle-ci ouvre le champ à plus de 75 réalisations monumentales implantées dans des lieux publics.
Sculptures monumentales implantées sélectionnes
1971
Ville de Caluire et Cuire, Rhône
1972
Collège Paul Eluard, Vénissieux,Rhône
1975
Entrée de la Ville, Sail-sous-Couzan, Loire
1976
Collège Neuville-sur-Saône, Rhône
1978
Centre Commercial, La Part Dieu Lyon
École Nationale des Travaux Publics de l’État, Vaulx-en-Velin, Rhône
1979
Station Métro Hôtel de Ville – Louis Pradel, Lyon
1980
Square Lebossé, Villeurbanne, Rhône
1981
Conseil Général de l’Isère, Grenoble
1982
College Soucieu-en-Jarrest, Rhône
1985
Gymnase de Bans-Givors,Rhône
1986
Bologna-Landi Gallery, New York, États-Unis
1988
Musée de Plein Air, Maubeuge, Hauts-de-France
1988
Passage de Ville, Roland Bernard, Oullins, Rhône
1992
Entrée Ville de Pont-Evêque, Isère
1994
Cloître Nord,Université Jean Moulin Lyon 3 (inscrit au Patrimoine National)
1997
Collège François-Ponsard, Vienne, Isère
2006
Cloître Sud, Université Jean Moulin Lyon 3
2008
Vitraux, Chapelle Clinique Saint Vincent de Paul, Bourgoin-Jallieu, Isère
2012
Pigments sur toile, Mairie d’Artas, Isère
Expositions personnelles sélectionnées
Depuis 1963, la première exposition a Lyon, il expose en France, Pologne, Allemagne et aux États-Unis.
S=Sculpture, T=Œuvre textile, D=Dessin, Peinture
2017
GALERIE48, Lyon
2014
Collection de la Praye, Fareins, Ain (S, T, D)
2009
Rétrospective, Maison Ravier Morestel, Isère
2000
Centre Céramique de La Borne,Henrichemont, Cher (S)
1996
Centres Culturels Artistiques, Lodz et Tarnów, Pologne (S, T, D)
Galerie Zacheta, Varsovie, Pologne
1994
Galerie Atalante, Evian, Haute Savoie (S, D)
1992
Barrage de Monteynard sur le Drac,Isère (S, T)
1991 – 1992
Scène Nationale Bonlieu-Annecy, Haute Savoie (S, T)
1988
Musée Massey, Tarbes, Hautes Pyrénées (S)
1986
BOLOGNA-LANDI Gallery, New York, Etats-Unis (S, D)
1985
Centre Culturel Aragon Oyonnax, Ain (T, D)
1984
Galerie Am Schlosspark, Gaildorf, Allemagne (T, S)
1984
1982,79,75, Galerie L’œil Écoute, Lyon
1981
Fondation Sant Vicens, Perpignan (S,T)
1980
Rétrospective
1960 – 1980
Centre Culturel Jacques Prévert, Givors,Rhône
1976
Musée des Beaux-Arts de Lyon (T)
Collections publiques sélectionnes
Musée des beaux-arts de Lyon
Hôtel de ville de Lyon
Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation, Lyon
LYON ART PAPER, salon de dessin contemporain du 7 au 11 octobre 2020
C’est au cœur du quotidien – un quotidien tranquille et qui semble presque immuable, un quotidien comme nous en vivons tous, fait de scènes familières, telle celle qui nous réunit autour du repas dominical ou bien celle qui nous voit rêvasser devant notre bol de café, au petit matin – que Marc Dailly a choisis de planter le décor de sa peinture. La vie comme elle va, sans fioritures, mais aussi sans pathos, mais aussi sans irruption d’angoisse d’aucune sorte, sans aigreur ni vague à l’âme. La vie saisie dans la magie de l’instant avec le désir d’en souligner la beauté, en même temps que la matérialité sereine.
Marc Dailly nous délivre au fil de ces toiles des émotions magnifiques, nourries par de petits riens de petits détails, savoureux et terriblement évocateurs. Une immense table rouge, dans un décor rouge, et une petite fille qui nous regarde et dont on imagine qu’elle termine son repas avec la lenteur qui sied aux enfants, celle de leur bon vouloir. Une pièce plongée dans l’ombre et depuis laquelle on aperçoit la cuisine dans la clarté de l’après-midi. Une femme qui profite quelques minuits des rayons du soleil, seule, absorbée par quelque douce rêverie. La peinture n’est pas ici le lieu de convergences tumultueuses de sentiments contradictoires, la catharsis d’un esprit tourmenté, et pour autant elle ne se complait nullement dans une observation béate des intérieurs ou des personnages.
La peinture ici est fille de poésie et nous donne à voir le quotidien sous son meilleur jour. La vie est belle, après tout. Elle nous ramène par les sujets qu’elle couche sur la toile, a notre propre condition de contemporain habite par les mêmes habitudes, les même reflexes, même intérieurs. II faut regarder de toute son âme, semble suggérer Marc Dailly, voir la lumière iriser la chevelure d’un enfant, le visage d’une femme, percevoir le charme de certains scènes anodines que nous sommes tous amenés à vivre, gouter le silence d’un intérieur tout frémissant encore des rencontres passées. Marc Dailly milite en quelque sorte pour un regard objectif sur le monde. Tout n’est pas tragique, définitif, tout n’est pas perdu. II suffit de regarder autour de soi, de prendre ici ou là de quoi nourrir notre soif de beauté. La vie est belle, après tout. Or donc, en plongeant au cœur de cette peinture intimiste, qui nous immerge dans un quotidien sans tensions, il advient que l’on touche du doigt un monde presque enchante, la vision troublante d’image qui sont autant de petits bijoux d’humanité, de petits moments de bonheur partages avec nous par l’artiste. Comme de beaux présents offerts au regardeur avec mission de les dupliquer peut-être à son tour dans a vie de tous les jours.
B. L.
Miroir de l’art #98. 2019
Biographie
Né à Genève en 1978 et vit et travaille à Lyon.
2004
Diplôme d’ illustrateur concepteur de l’école Emile Cohl, promotion Sempé
dessins de Déméter Le salon de dessin LYON ART PAPER du 9 au 13 octobre 2024
Déméter nous dévoile, en magicienne, les tremblements multiples de la nature, des chatoiements solaires aux vibrations de l’en-deçà. Écoutons-la chanter. La célébration est légère et brutale à la fois.
Délaissant les apparences, le regard se porte vers le fond, sous la surface trouble ; il cherche les pierres, les branchages, les plantes d’eau dans la vase, la vie sauvage et fertile qui grouille et mord.
Alors dans l’air épais, les odeurs fortes de boue et d’animaux mouillés surgissent et se déploient.
Adrien Homécourt 2023
Le manteau du Jardinier Extrait de l’exposition du 23 janvier au 7 mars 2020
le troisième jour – Peintures Extrait de l’exposition du 11 avril au 18 mai 2013
C’est le grand pays, celui des extraordinaires rencontres, celui qui détient tous les secrets confiés aux clairières, celui dont les mirages aquatiques captivent, celui dont le ciel est un pur miroir, un lieu gardé farouchement par son unique souveraine, la nature, notre mère initiale, détentrice de tous les éléménts primordiaux. Pour accéder à cet éternel éden, deux clés permettent de faire jouer la serrure de la porte cachée à tous les regards, la première a la forme de l’émerveillement, la seconde ressemble au visage d’une fleur des champs. Simplicité et attachement, force et délicatesse, beauté et constance, sont les mots animant cette contrée totalement ignorée de la multitude qui a oublié ses paradis d’enfance. Quelques êtres, hors du temps, y résident et parcourent inlassablement ses landes, ses sous-bois, ses prairies, ses champs. Parmi eux, le Jardinier, gardien attentif, orfèvre et tailleur, et la mémorialiste, déméter, qui en imprime, dessine et peint tous les portraits car elle sait, intimement, que le même souffle nous unit au végétal et à tout ce qui vit silencieusement.
Ses représentations d’un univers délaissé, humble et immuable, nous entraînent vers des rives où la conscience commune du vivant apparaît dans l’éclat solaire d’iris, graciles et fières sentinelles de la quiétude des étangs, dans un fruit presque mûr, ensommeillé sous l’habit protecteur qu’un ami lui a donné, dans la parure endiamantée d’un premier cep, dans le viril aspect d’un second et, plus loin, comme un modèle, dans la sereine pose de l’eau, que couronnent des nénuphars impassibles. Et, si tout nous semble familier, c’est parce que nous sommes de très proches parents, nous sommes toutes les fleurs, nous sommes l’onde transparente qui réfléchit, nous sommes ce qui surgit de terre, nous sommes l’arbre espérant le manteau du Jardinier.
Si déméter décrit notre destinée, sans détour, passionnément, par ces petits colliers de menues branches, ces bracelets de feuilles, ces bagues d’écorce, ces étoiles de rameaux fragmentés, c’est que nous ne sommes que cela et rien d’autre dans le grand pays. Notre existence est à l’image de ces éphémères créations, comme les traces légères des fleurs imprimées dans des pages immaculées, sous une poussière de neige. De la couleur au noir et blanc, les tableaux, ceux de notre trop court passage dans le jardin du possible, oscillent entre apaisement et tendresse. Tout ce qui est représenté est empli de ces deux sentiments, couple indissociable, et la douceur qui en émane nous rassure sur la poursuite de l’humaine odyssée, dans l’étrange séjour du terrestre rêve.
Les œuvres de déméter débordent de vie, de la plus infime particule qui ne sait plus si elle est végétale ou animale, à la plus imposante qui se rapproche insensiblement de l’apparence humaine. Sur la toile, sur le papier, c’est une profusion de mouvements, tout vibre, tout se déplace, tout palpite. Des cœurs habitent toutes ces formes et les guident vers un accomplissement vital. Le vivant respire, en-dehors et au-dedans du cadre, sur et sous la toile, le vivant caresse la matière qui l’accueille et s’y fond amoureusement. Ces ardentes créations imaginaires, marquées du sceau de la réalité, c’est tout l’art de déméter, celle qui aime tant le grand pays qu’elle y passe ses jours et ses nuits, à la recherche de nos semblables élémentaires, en quête de nos parallèles parentés, sur le chemin qui mène à l’immense candeur de l’âme originelle.
Gérard Duchêne, janvier 2020
Biographie
Née à Macon, France. Vit et travaille à Lyon.
Formation École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon.
1971 – 2005
Enseigne les Arts Plastiques et les Arts Appliqués à l’Éducation Nationale
1985 – 1991
Conception de costumes pour la Compagnie Françoise MAIMONE
PERCEPTIONS Extrait de l’exposition du 1er décembre au 28 décembre 2012
“Face à la peinture d’Olivier Deresse, on entre à son insu dans un espace dense, intense, à la fois harmonieux et saccadé, dont les tonalités chatoyantes et déchirantes rythment l’espace.
Ce pourrait être le détail d’un tableau illimité qui pourrait ainsi se prolonger à l’infini.
Arrachements, recouvrements de lambeaux de peinture se superposent en une déclinaison harmonieuse.
Le fond et la surface se confondent, se brouillent, les couleurs s’éloignent ou se rapprochent, bribes de non-dits qui témoignent de la sensibilité pure.
L’œil sollicité, actif devant une surface que l’on pourrait croire statique, cherche malgré lui des repères, un sens, une signification à ces haillons de peinture qui jouent à cache-cache entre eux et avec le spectateur.
Malaisé et mouvementé, dans ce lieu chaotique et insaisissable, on se rassure en se raccrochant à quelque élément familier, un arbre, un fragment de ciel, une fraction d’océan que l’on devine.
Confiant, on croit enfin percevoir quelque paysage mystérieux qui, en réalité, ne fait que mieux vous projeter dans quelque énigme secrète et profonde.
Je connais bien Oliver Deresse, et je sais que la somme de ces arrachements, de ces strates est faite de violence contenue, maîtrisée mais aussi douloureuse.
Ce paysage est celui, souterrain, de l’âme, le lieu d’asile d’une sensibilité exacerbée qui se cache à coup d’éclats de peinture.
Après des études solides, une profession dans laquelle il s’était taillé la part du lion, il n’a pu échapper à ce piège de solitude et d’abnégation qui lui est apparu alors, comme la seule issue possible, une « Nécessité intérieure » qui a imposé avec force et clarté son diktat, apportant ainsi l’épaisseur du vécu et la force de la détermination.”
Marie-Hélène GRINFEDER / Paris, le 28 juin 2006
Biographie
Peintre français, né à Paris en 1961.
1985
Fin des études. Maîtrise puis DESS sur les marchés financiers à l’Université de Paris-Dauphine
1986 – 2003
Travaille à Londres puis à Paris en tant que trader puis responsable du trading obligataire pour de grandes banques internationales
Gravures d’aujourd’hui – Six artistes contemporains Pierre ALECHINSKY – Hervé DI ROSA – Speedy GRAPHITO – Carl-Henning PEDERSEN – Gottfried SALZMANN – Richard TEXIER Extrait de l’exposition du 10 septembre au 29 octobre 2016
Biographie
Né en 1959 à Sète en France, puis vit à Paris où il étudie aux Arts Décoratifs.
Un des fondateurs de la “Figuration Libre”, mouvement artistique français figuratif des années 80. A partir de 1993, parcourt le monde afin de diversifier ses approches artistiques. Possède son propre magazine, le Dirosa Magazine et a fondé son musée, le MIAM, à Sète (Hérault). Travaille et vit actuellement à Lisbonne au Portugal.
Choix de petits formats Extrait de l’exposition collective du 5 novembre au 23 décembre 2016
… Je tente de dessiner la conscience d’être, de donne à voir les vertiges de l’infiniment grand et de l’infiniment petit qui envahissent l’esprit. Je cherche aussi à dévoiler des mondes, à explorer des mécanismes de la perception et les circuits des sensations. C’est un voyage dans l’imaginaire, entre abstraction et figuration, ou tout est possible, et dans ma quête, j’utilise de multiples matériaux, bruts, écologiques du papier, de l’encre, etc. Mon univers se veut poétique, ludique, énigmatique. J’aime à donner la liberté de voir ce que l’on a envie d’imaginer ou d’imaginer ce que l’on a envie de voir. …
Claire DUBREUCQ
Novembre 2016
Biographie
Née en 1965 à Lille en France. Vit et travaille à Tourtour, Provence-Alpes-Côte d’Azur.
École des arts appliqués de Marseille
Graphiste dans l’édition, l’architecture et la publicité
Expositions récentes sélectionnées
2016
“Choix de petits formats” GALERIE48, Lyon
Galerie L’estive, Florac, Lozère
Galerie im HOF, Utteligen, Bern, Suisse
2015
Le Musée municipal d’Art et d’Histoire, Draguignan, Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA)
POLLEN d’ATELIER 2015 de H. BAVIERA, Lorgues, PACA
2014
Galerie le Hangart, Draguignan Lezarts au jardin, Flayosc, PACA
Au commencement Extrait de l’exposition du 28 janvier au 12 mars 2016
Paysages introspectifs Extrait de l’exposition collective du 20 mars au 17 mai 2014
Mes peintures sont le fruit de 14 années de voyages illustratifs aboutissant au dépouillement de l’image et exaltant sa poésie. La ligne d’horizon, base de mes constructions. Sur elle, je place les éléments de mon travail plastique et ainsi naissent les mondes qui me libèrent. Aussitôt placée, elle découpe, tranche entre le monde du dessus, du vivant, qui me lie avec l’éternel. Plus vide où seules se reflètent discrètement les ombres de la vie, de ma vie. L’espoir d’une lumière certaine et discrète, présente derrière l’élément enraciné qui relie terre et ciel, me pousse à continuer ma recherche. Ma recherche qui pour l’instant s’appuie sur ma ligne. D’horizon, de vie, de conduite, qui sait !
Olivier GIRAULT
Mars 2014
Biographie
Né à Reims en 1970, vit et travaille à la frontière du Gard et de l’Ardèche entre montagnes et plaines.
Formé à Paris au sein de l’école Met de penninghen ESAG puis à l’académie Charpentier, il en ressort diplômé en 1995.
Expositions récentes
2016
“Au commencement” Olivier Girault et Elsa Gurrieri, GALERIE 48, Lyon
Exposition permanente, Galerie de l’Ancien Courrier, Montpellier