CCicatrices du temps24x30cm

Josef CIESLA

L’Autre d’après le poème d’Andrée Chedid
Extrait de l’exposition du 18 mai au 1 juillet 2017

Mon désir a été de rendre hommage à 3 femmes par des œuvres peintes ou graphiques, ma façon à moi de saluer La femme – ma mère avant toutes, une femme belle, une émigrée courageuse, qui a souffert de cet état et du regard des autres,  à l’épreuve de la vie à son arrivée au berceau et encore à son terme.

Le destin de Camille Claudel m’a bouleversé : sculpteur de génie, clouée par le verdict de la société, elle meurt à l’asile après 30 années d’internement stérile, dans l’indifférence générale,  et malgré la grandeur de la famille Claudel est incinérée dans une fosse commune. Je ne l’oublie pas. (non exposée ici)

Rencontrée en 1967, Colette Magny a été une grande amie, une confidente. Auteur-compositeur-interprète, c’est une grande voix qui a chanté l’éternité de la jeunesse en révolte.  Elle a dénoncé une société injuste et sclérosée et  pris position sur les évènements du monde. L’Insoumise par excellence décède en 1997 saluée brièvement par ses compagnes-compagnons de scène et son public. Ses textes puissants gardent une résonnance intacte avec notre actualité. Lorsqu’elle venait chanter en Rhône-Alpes je la rejoignais sur scène pour danser lorsqu’elle interprétait J’aurais tant aimé danser, jusqu’à la fin de mes jours…D’après quelques toiles des années 1964-68 elle a écrit la chanson « CONASCOR »  (disque Feu et rythme 1971 Chant du monde). Je l’ai transcrite en couleurs flamboyantes. Salut ému et fraternel à toi Colette.

Andrée Chedid est la compagne de mes pensées, j’ai eu la chance de la rencontrer en 1992, et de son écriture ciselée elle m’a offert une préface incroyable : Ciesla, le vaste.  Cette femme est lumineuse et sa bonté, son humanité sans frontières, sourdent dans tous ses écrits. La force et la beauté de sa  poésie sont inspirantes et par le dessin, la peinture, la gravure,  j’ai  fait miens quelques poèmes. Je te remercie Andrée d’éclairer mes jours.

Josef Ciesla – avril 2017

En hom­mage au poème « L’Autre » d’Andrée Ché­did (fil ins­pi­ra­teur de l’exposition), Josef Ciesla entre pein­tures, sculp­tures et des­sins ren­voie à un au-delà de la figure pour un exer­cice de sur­gis­se­ments. L’ombre humaine est donc ouverte par le plasticien. Tout se joue entre une masse confuse et les signes qui s’en dégagent. Le tra­vail consiste à rendre une absence pré­sente qui exerce sur l’esprit et sur la per­cep­tion une fas­ci­na­tion. De la matière – et quelle qu’en soit la nature – émerge une lumière incon­nue mais qui ne nous est pas étran­gère puisqu’il s’agit de “cette chair qui nous com­pose”.
Ciesla sou­lève l’étrange magma du chaos et de l’ordre  de notre viande de l’inconscient qui la tra­vaille. Chaque pièce désigne l’être sans le nom­mer en des trans­po­si­tions plas­tique là où tout prend l’aspect d’une sur­face qui se refuse et s’ouvre pour les défilé d’impressions exis­ten­tielles. Nous sommes mis en pré­sence de ce que nous ne dis­tin­guons pas tant nous res­tons sou­vent les pas­sants soli­taires dans la rue quel­conque de nos exis­tences.
Existe une double action : expan­sion, éner­gie mais aussi « manque » de « L’Autre » ou le recueil de ses marques qui deviennent la sub­stance même de l’art. Cette inter­ac­tion impose une puis­sance envoû­tante. Chaque œuvre égare. Elle porte à proxi­mité de la dis­pa­ri­tion mais aussi de l’imminence d’un retour.

Jean-Paul Gavard-PerretPhilosophe

Biographie

1929-2023 Né à Tarnów en Pologne et émigré en France a l’age de 4 ans.
Vivait et travaillait à Artas, Auvergne-Rhône-Alpes, France.

1943 entre en apprentissage à 13 ans dans une entreprise de teinture
1948 – 52 École Supérieure de Tissage de Lyon
1954 – 56 Académie des Beaux-Arts de Lyon en cour du soir Atelier Belloni, Sculpteur
1955 – 68 travaille dans l’industrie textile
1968 décide de se consacrer à plein temps à la création artistique
1970 Première commande publique pour le Conseil Général du Rhône, une Sculpture ht8x4m:Celle-ci ouvre le champ à plus de 75 réalisations monumentales implantées dans des lieux publics.
Sculptures monumentales implantées sélectionnes
1971 Ville de Caluire et Cuire, Rhône
1972 Collège Paul Eluard, Vénissieux,Rhône
1975 Entrée de la Ville, Sail-sous-Couzan, Loire
1976 Collège Neuville-sur-Saône, Rhône
1978 Centre Commercial, La Part Dieu Lyon
École Nationale des Travaux Publics de l’État, Vaulx-en-Velin, Rhône
1979 Station Métro Hôtel de Ville – Louis Pradel, Lyon
1980 Square Lebossé, Villeurbanne, Rhône
1981 Conseil Général de l’Isère, Grenoble
1982 College Soucieu-en-Jarrest, Rhône
1985 Gymnase de Bans-Givors,Rhône
1986 Bologna-Landi Gallery, New York, États-Unis
1988 Musée de Plein Air, Maubeuge, Hauts-de-France
1988 Passage de Ville, Roland Bernard, Oullins, Rhône
1992 Entrée Ville de Pont-Evêque, Isère
1994 Cloître Nord,Université Jean Moulin Lyon 3 (inscrit au Patrimoine National)
1997 Collège François-Ponsard, Vienne, Isère
2006 Cloître Sud, Université Jean Moulin Lyon 3
2008 Vitraux, Chapelle Clinique Saint Vincent de Paul, Bourgoin-Jallieu, Isère
2012 Pigments sur toile, Mairie d’Artas, Isère
Expositions personnelles sélectionnées

Depuis 1963, la première exposition a Lyon, il expose en France, Pologne, Allemagne et aux États-Unis.
S=Sculpture, T=Œuvre textile, D=Dessin, Peinture

2017 GALERIE48, Lyon
2014 Collection de la Praye, Fareins, Ain (S, T, D)
2009 Rétrospective, Maison Ravier Morestel, Isère
2000 Centre Céramique de La Borne,Henrichemont, Cher (S)
1996 Centres Culturels Artistiques, Lodz et Tarnów, Pologne (S, T, D)
Galerie Zacheta, Varsovie, Pologne
1994 Galerie Atalante, Evian, Haute Savoie (S, D)
1992 Barrage de Monteynard sur le Drac,Isère (S, T)
1991 – 1992 Scène Nationale Bonlieu-Annecy, Haute Savoie  (S, T)
1988 Musée Massey, Tarbes, Hautes Pyrénées (S)
1986 BOLOGNA-LANDI Gallery, New York, Etats-Unis (S, D)
1985 Centre Culturel Aragon Oyonnax, Ain (T, D)
1984 Galerie Am Schlosspark, Gaildorf, Allemagne (T, S)
1984 1982,79,75, Galerie L’œil Écoute, Lyon
1981 Fondation Sant Vicens, Perpignan (S,T)
1980 Rétrospective
1960 – 1980 Centre Culturel Jacques Prévert, Givors,Rhône
1976 Musée des Beaux-Arts de Lyon  (T)
Collections publiques sélectionnes
Musée des beaux-arts de Lyon
Hôtel de ville de Lyon
Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation, Lyon
Conseil Général du Rhône, Lyon
Préfecture d’Avignon
Musée Hyacinthe-Rigaud, Perpignan
Musée François Mitterrand, Jarnac
Musée d’Art de Lodz, Pologne
Ville de Saint-Étienne
Ville de Limoges
Table et cuisine

Marc DAILLY

Poèmes du quotidien 
Œuvres disponibles

LYON ART PAPER, salon de dessin contemporain
du 7 au 11 octobre 2020

C’est au cœur du quotidien – un quotidien tranquille et qui semble presque immuable, un quotidien comme nous en vivons tous, fait de scènes familières, telle celle qui nous réunit autour du repas dominical ou bien celle qui nous voit rêvasser devant notre bol de café, au petit matin – que Marc Dailly a choisis de planter le décor de sa peinture. La vie comme elle va, sans fioritures, mais aussi sans pathos, mais aussi sans irruption d’angoisse d’aucune sorte, sans aigreur ni vague à l’âme. La vie saisie dans la magie de l’instant avec le désir d’en souligner la beauté, en même temps que la matérialité sereine.

Marc Dailly nous délivre au fil de ces toiles des émotions magnifiques, nourries par de petits riens de petits détails, savoureux et terriblement évocateurs. Une immense table rouge, dans un décor rouge, et une petite fille qui nous regarde et dont on imagine qu’elle termine son repas avec la lenteur qui sied aux enfants, celle de leur bon vouloir. Une pièce plongée dans l’ombre et depuis laquelle on aperçoit  la cuisine dans la clarté de l’après-midi. Une femme qui profite quelques minuits des rayons du soleil, seule, absorbée par quelque douce rêverie. La peinture n’est pas ici le lieu de convergences tumultueuses de sentiments contradictoires, la catharsis d’un esprit tourmenté, et pour autant elle ne se complait nullement dans une observation béate des intérieurs ou des personnages.
La peinture ici est fille de poésie et nous donne à voir le quotidien sous son meilleur jour.  La vie est belle, après tout. Elle nous ramène par les sujets qu’elle couche sur la toile, a notre propre condition de contemporain habite par les mêmes habitudes, les même reflexes, même intérieurs. II faut regarder de toute son âme, semble suggérer Marc Dailly, voir la lumière iriser la chevelure d’un enfant, le visage d’une femme, percevoir le charme de certains scènes anodines que nous sommes tous amenés à vivre, gouter le silence d’un intérieur tout frémissant encore des rencontres passées. Marc Dailly milite en quelque sorte pour un regard objectif sur le monde. Tout n’est pas tragique, définitif, tout n’est pas perdu. II suffit de regarder autour de soi, de prendre ici ou là de quoi nourrir notre soif de beauté. La vie est belle, après tout. Or donc, en plongeant au cœur de cette peinture intimiste, qui nous immerge dans un quotidien sans tensions, il advient que l’on touche du doigt un monde presque enchante, la vision troublante d’image qui sont autant de petits bijoux d’humanité, de petits moments de bonheur partages avec nous par l’artiste. Comme de beaux présents offerts au regardeur avec mission de les dupliquer peut-être à son tour dans a vie de tous les jours.

B. L.
Miroir de l’art #98. 2019

Biographie

Né à Genève en 1978 et vit et travaille à Lyon.

2004 Diplôme d’ illustrateur concepteur de l’école Emile Cohl, promotion Sempé
2001 – 04 formation à l’école Emile Cohl à Lyon
Expositions personnelles
2020 “Poème quotidien” GALERIE 48, Lyon
Galerie Cyril Guernieri, Paris
2019 Galerie Cyril Guernieri, Paris
Galerie Hervé Guyot, Hardelot-France, Pas-de-Calais
La Galerie – Valérie Eymeric, Lyon
2018 Galerie Nakai, Tournus, Saône-et-Loire

Galerie Cyril Guernieri, Paris
2016 Galerie Le Soleil sur la place, Lyon
2013 Galerie Françoise Souchaud, Lyon
2012 Galerie Nakai, Tournus, Saône-et-Loire
2011 Galerie Pons, Lyon
TOX ‘n’ Co. Gallery, Genève, Suisse
2009 TOX ‘n’ Co. Gallery, Genève, Suisse
2008 Galerie Olga, Lyon
2007 TOX ‘n’ Co. Gallery, Genève, Suisse
2006 TOX ‘n’ Co. Gallery, Genève, Suisse
Expositions collectives
2020 Galerie Cyril Guernieri, Paris
2019 Galerie Nakai, Tournus, Saône-et-Loire
Galerie støerpunkt, Munich, Allemagne
Galerie Paterswolde, Pays-bas
“Winter collective” Hugo Fine Arts Galerie, New-York, États-Unis
2018 Stroke Art fair de Munich, Galerie støerpunkt, Allemagne
Galerie støerpunkt, Munich, Allemagne
2017 Galerie Le Soleil sur la place, Lyon
Galerie Rauchfeld, Paris

2016 Galerie Le Soleil sur la place, Lyon
2015 Galerie Le Soleil sur la place, Lyon
Galerie le salon ManMuti, IIe de Re
2014 Galerie Le Soleil sur la place, Lyon
Galerie le salon ManMuti, IIe de Re
2011 Galerie Pons, Lyon
2009 “Rétrospective des artistes de la galerie” Galerie Pons, Lyon
Le manteau du Jardinier

déméter

Le manteau du Jardinier
Extrait de l’exposition du 23 janvier au 7 mars 2020

le troisième jour – Peintures
Extrait de l’exposition du 11 avril au 18 mai 2013

C’est le grand pays, celui des extraordinaires rencontres, celui qui détient tous les secrets confiés aux clairières, celui dont les mirages aquatiques captivent, celui dont le ciel est un pur miroir, un lieu gardé farouchement par son unique souveraine, la nature, notre mère initiale, détentrice de tous les éléménts primordiaux. Pour accéder à cet éternel éden, deux clés permettent de faire jouer la serrure de la porte cachée à tous les regards, la première a la forme de l’émerveillement, la seconde ressemble au visage d’une fleur des champs. Simplicité et attachement, force et délicatesse, beauté et constance, sont les mots animant cette contrée totalement ignorée de la multitude qui a oublié ses paradis d’enfance. Quelques êtres, hors du temps, y résident et parcourent inlassablement ses landes, ses sous-bois, ses prairies, ses champs. Parmi eux, le Jardinier, gardien attentif, orfèvre et tailleur, et la mémorialiste, déméter, qui en imprime, dessine et peint tous les portraits car elle sait, intimement, que le même souffle nous unit au végétal et à tout ce qui vit silencieusement.
Ses représentations d’un univers délaissé, humble et immuable, nous entraînent vers des rives où la conscience commune du vivant apparaît dans l’éclat solaire d’iris, graciles et fières sentinelles de la quiétude des étangs, dans un fruit presque mûr, ensommeillé sous l’habit protecteur qu’un ami lui a donné, dans la parure endiamantée d’un premier cep, dans le viril aspect d’un second et, plus loin, comme un modèle, dans la sereine pose de l’eau, que couronnent des nénuphars impassibles. Et, si tout nous semble familier, c’est parce que nous sommes de très proches parents, nous sommes toutes les fleurs, nous sommes l’onde transparente qui réfléchit, nous sommes ce qui surgit de terre, nous sommes l’arbre espérant le manteau du Jardinier.
Si déméter décrit notre destinée, sans détour, passionnément, par ces petits colliers de menues branches, ces bracelets de feuilles, ces bagues d’écorce, ces étoiles de rameaux fragmentés, c’est que nous ne sommes que cela et rien d’autre dans le grand pays. Notre existence est à l’image de ces éphémères créations, comme les traces légères des fleurs imprimées dans des pages immaculées, sous une poussière de neige. De la couleur au noir et blanc, les tableaux, ceux de notre trop court passage dans le jardin du possible, oscillent entre apaisement et tendresse. Tout ce qui est représenté est empli de ces deux sentiments, couple indissociable, et la douceur qui en émane nous rassure sur la poursuite de l’humaine odyssée, dans l’étrange séjour du terrestre rêve.
Les œuvres de déméter débordent de vie, de la plus infime particule qui ne sait plus si elle est végétale ou animale, à la plus imposante qui se rapproche insensiblement de l’apparence humaine. Sur la toile, sur le papier, c’est une profusion de mouvements, tout vibre, tout se déplace, tout palpite. Des cœurs habitent toutes ces formes et les guident vers un accomplissement vital. Le vivant respire, en-dehors et au-dedans du cadre, sur et sous la toile, le vivant caresse la matière qui l’accueille et s’y fond amoureusement. Ces ardentes créations imaginaires, marquées du sceau de la réalité, c’est tout l’art de déméter, celle qui aime tant le grand pays qu’elle y passe ses jours et ses nuits, à la recherche de nos semblables élémentaires, en quête de nos parallèles parentés, sur le chemin qui mène à l’immense candeur de l’âme originelle.

Gérard Duchêne, janvier 2020

Biographie

Née à Macon, France. Vit et travaille à Lyon.
Formation École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon.

1971 – 2005 Enseigne les Arts Plastiques et les Arts Appliqués à l’Éducation Nationale
1985 – 1991 Conception de costumes pour la Compagnie Françoise MAIMONE
Expositions sélectionnés
2024 Lyon Art Paper 2024, GALERIE 48
2023 Galerie L’œil écoute
2021 Salon Tony TOLLET, Lyon
2021 Le Cloître art contemporain, Lyon
2020 “Le manteau du Jardinier” GALERIE 48, Lyon
2018 La Grande Galerie, Savasse
2016 Salon Tony Tollet, Lyon
2013 “le troisième jour” GALERIE 48, Lyon
2009 Galerie du Parc, ARTAS
2005 Galerie Patick et Chantal PONS, Lyon
2004 Galerie Le Soleil sur la place, Lyon
2002 – 04 Salon du Sud-Est, Lyon
2001 Salon de Mai, Paris
2000 Salon du Sud-Est, Lyon
1999 Musée des Beaux-Arts, Chambéry
1997 Galerie Le Soleil sur la place, Lyon
1995 Salon du Sud-Est, Lyon
1991 Galerie Hermés, Lyon
1990 Salon d’Automne, Lyon
1987 Galerie Hélium, Paris
1984 Salon Figuration Critique, Paris
Galerie Liliane François, Paris
Galerie <K>, Lyon
1982 Galerie Liliane François, Paris
1981 Galerie <K>, Lyon

Olivier DERESSE

PERCEPTIONS
Extrait de l’exposition du 1er décembre au 28 décembre 2012

“Face à la peinture d’Olivier Deresse, on entre à son insu dans un espace dense, intense, à la fois harmonieux et saccadé, dont les tonalités chatoyantes et déchirantes rythment l’espace.
Ce pourrait être le détail d’un tableau illimité qui pourrait ainsi se prolonger à l’infini.
Arrachements, recouvrements de lambeaux de peinture se superposent en une déclinaison harmonieuse.
Le fond et la surface se confondent, se brouillent, les couleurs s’éloignent ou se rapprochent, bribes de non-dits qui témoignent de la sensibilité pure.
L’œil sollicité, actif devant une surface que l’on pourrait croire statique, cherche malgré lui des repères, un sens, une signification à ces haillons de peinture qui jouent à cache-cache entre eux et avec le spectateur.
Malaisé et mouvementé, dans ce lieu chaotique et insaisissable, on se rassure en se raccrochant à quelque élément familier, un arbre, un fragment de ciel, une fraction d’océan que l’on devine.
Confiant, on croit enfin percevoir quelque paysage mystérieux qui, en réalité, ne fait que mieux vous projeter dans quelque énigme secrète et profonde.
Je connais bien Oliver Deresse, et je sais que la somme de ces arrachements, de ces strates est faite de violence contenue, maîtrisée mais aussi douloureuse.
Ce paysage est celui, souterrain, de l’âme, le lieu d’asile d’une sensibilité exacerbée qui se cache à coup d’éclats de peinture.
Après des études solides, une profession dans laquelle il s’était taillé la part du lion, il n’a pu échapper à ce piège de solitude et d’abnégation qui lui est apparu alors, comme la seule issue possible, une « Nécessité intérieure » qui a imposé avec force et clarté son diktat, apportant ainsi l’épaisseur du vécu et la force de la détermination.”

Marie-Hélène GRINFEDER / Paris, le 28 juin 2006

Biographie

Peintre français, né à Paris en 1961.

1985 Fin des études. Maîtrise puis DESS sur les marchés financiers à l’Université de Paris-Dauphine
1986 – 2003 Travaille à Londres puis à Paris en tant que trader puis responsable du trading obligataire pour de grandes banques internationales
Dernières expositions
Juin 2005 Galerie terres des Arts – Paris
Nov. 2006 Manifestation d’art contemporain MAC2006 – Paris
Mai 2007 Salon des artistes européens de Beijing – Pékin
Juin 2007 Polo de Paris
Jan. 2008 Galerie Nichido – Paris
Juil. 2008 Galerie des remparts – Bordeaux et Le Mouleaux
Déc. 2009 Galerie Nichido – Paris
Oct. 2011 Galerie Nichido – Paris
Mars 2012 Galerie Athalie – Tokyo
Déc. 2012 Galerie 48 – Lyon

ANNÉE 2019

Frédérique JEANTET
Bernard LAURAND 

Minéral et Apparence
7 novembre – 22 décembre 2019


Teruhisa YAMANOBE
Gottfried SALZMANN
14 septembre – 31 octobre  en cadre de Biennale de Lyon


Tatsuhiro  SUIZU
Shigemi  YASUHARA

Nouvelle direction de la peinture japonaise
jeudi 16 mai – samedi 29 juin 2019


Accrochage de Printemps
jeudi 21 mars – samedi 4 mai 2019 


Mieko TADOKORO
Motoko TACHIKAWA 

Réflexion(s)
24 janvier – 9 mars 2019

ANNÉE 2018

Yuco OYA- SATO
Catherine VINDY
KIMONO
Kimonos et Peintures, Foulards de Danielle BOISSELIER
8 novembre – 22 décembre 2018


Takesada MATSUTANI
Kate VAN HOUTEN
Dialogue d’artistes, Paris – Ôsaka, Ôsaka – Paris

8 septembre – 27 octobre 2018


Sandra MARTAGEX
Jardins électriques
17 mai – 30 juin 2018


Nicole BOTTET

Éclats de temps
15 mars – 5 mai 2018


Anne BERTOIN
STRESS TEST
25 janvier – 3 mars 2018

L'oreille

Hervé DI ROSA

Gravures d’aujourd’huiSix artistes contemporains
Pierre ALECHINSKY – Hervé DI ROSA – Speedy GRAPHITO – Carl-Henning PEDERSEN – Gottfried SALZMANN – Richard TEXIER
Extrait de l’exposition du 10 septembre au 29 octobre 2016

Biographie

Né en 1959 à Sète en France, puis vit à Paris où il étudie aux Arts Décoratifs.
Un des fondateurs de la “Figuration Libre”, mouvement artistique français figuratif des années 80. A partir de 1993, parcourt le monde afin de diversifier ses approches artistiques. Possède son propre magazine, le Dirosa Magazine et a fondé son musée, le MIAM, à Sète (Hérault). Travaille et vit actuellement à Lisbonne au Portugal.

42 x 33 cm

Claire DUBREUCQ

Choix de petits formats
Extrait de l’exposition collective du 5 novembre au 23 décembre 2016

…  Je tente de dessiner la conscience d’être, de donne à voir les vertiges de l’infiniment grand et de l’infiniment petit qui envahissent l’esprit. Je cherche aussi à dévoiler des mondes, à explorer des mécanismes de la perception et les circuits des sensations. C’est un voyage dans l’imaginaire, entre abstraction et figuration, ou tout est possible, et dans ma quête, j’utilise de multiples matériaux, bruts, écologiques du papier, de l’encre, etc.  Mon univers se veut poétique, ludique, énigmatique. J’aime à donner la liberté de voir ce que l’on a envie d’imaginer ou d’imaginer ce que l’on a envie de voir. …

Claire DUBREUCQ
Novembre 2016

Biographie

Née en 1965 à Lille en France. Vit et travaille à Tourtour, Provence-Alpes-Côte d’Azur.

École des arts appliqués de Marseille
Graphiste dans l’édition, l’architecture et la publicité
Expositions récentes sélectionnées
2016 “Choix de petits formats” GALERIE48, Lyon
Galerie L’estive, Florac, Lozère
Galerie im HOF, Utteligen, Bern, Suisse
2015 Le Musée municipal d’Art et d’Histoire, Draguignan, Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA)
POLLEN d’ATELIER 2015 de H. BAVIERA, Lorgues, PACA
2014 Galerie le Hangart, Draguignan Lezarts au jardin, Flayosc, PACA
2013 B12 The Gallery, Ibiza, Espagne
2012 Centre d’art le bosphore, La Seyne-sur-mer, PACA
2011 Galerie Le Caméléon, Antibes, PACA

Olivier GIRAULT

Au commencement
Extrait de l’exposition du 28 janvier au 12 mars 2016

Paysages introspectifs
Extrait de l’exposition collective du 20 mars au 17 mai 2014

Mes peintures sont le fruit de 14 années de voyages illustratifs aboutissant au dépouillement de l’image et exaltant sa poésie. La ligne d’horizon, base de mes constructions. Sur elle, je place les éléments de mon travail plastique et ainsi naissent les mondes qui me libèrent. Aussitôt placée, elle découpe, tranche entre le monde du dessus, du vivant, qui me lie avec l’éternel. Plus vide où seules se reflètent discrètement les ombres de la vie, de ma vie. L’espoir d’une lumière certaine et discrète, présente derrière l’élément enraciné qui relie terre et ciel, me pousse à continuer ma recherche. Ma recherche qui pour l’instant s’appuie sur ma ligne. D’horizon, de vie, de conduite, qui sait !

Olivier GIRAULT
Mars 2014

Biographie

Né à Reims en 1970, vit et travaille à la frontière du Gard et de l’Ardèche entre montagnes et plaines.
Formé à Paris au sein de l’école Met de penninghen ESAG puis à l’académie Charpentier, il en ressort diplômé en 1995.

Expositions récentes
2016 “Au commencement” Olivier Girault et Elsa Gurrieri, GALERIE 48, Lyon
Exposition permanente, Galerie de l’Ancien Courrier, Montpellier
2014 “Paysages introspectifs” Exposition collective, GALERIE 48, Lyon
2013 Exposition personnelle, Galerie Théo de Seine, Paris
Représenté par la Galerie de l’ancien courrier, Montpellier
Exposition collective, Galerie de l’ancien courrier, Montpellier
2012 Représenté par la Galerie Théo de Seine, Paris
2011 Exposition permanente dans Show room Jacques Roumanille, Alès
2010 Représenté par la galerie du Chapitre, Nîmes, expose au salon d’art contemporain « Art Nîmes »
2009 Exposition personnelle, Galerie de la fontaine à Uzès
Exposition, Le Vintage, Nîmes
1997 – 2008 Illustrations dans différents magazines, livres d’enfants, pochettes CD, affiches
Gulliver

Speedy GRAPHITO

Gravures d’aujourd’huiSix artistes contemporains
Pierre ALECHINSKY – Hervé DI ROSA – Speedy GRAPHITO – Carl-Henning PEDERSEN – Gottfried SALZMANN – Richard TEXIER
Extrait de l’exposition du 10 septembre au 29 octobre 2016

Speedy GRAPHITO

Biographie

Né en 1961 à Paris. L’un des pionniers du mouvement “Street Art” français (Art contemporain urbain). Rendu célèbre par son personnage Le Lapinture.
Ses œuvres s’exposent, dans la rue, sur des affiches, lors de festivals ou de concerts.

ANNÉE 2017

Henri  BAVIERA   peinture
Jane  NORBURY  sculpture
Interface du vivant
9 novembre – 23 décembre 2017



Toko TOKUNAGA

Joseph PIASENTIN
Au – delà des rivages
L’intersection de la lumière et de la structure
16 septembre – 4 novembre 2017




Josef  CIESLA

L’Autre
d’après le poème d’Andrée Chedid
jeudi 18 mai – samedi 1 juillet 2017



Serge SAUNIÈRE

Peintures
jeudi 16 mars – samedi 6 mai 2017



Didier HAMEY

Gravures
Amulettes et pain d’épices
4 février – 11 mars 2017